15 Août 2021 À 16:17
Aux côtés de ces deux comédiens, Regragui a confié d’autres rôles principaux de son nouveau film cinématographique à un casting diversifié d’acteurs de différentes générations artistiques, dont Fadela Benmoussa, Said Ait Baja, Benaissa Jirari, Said Amel et Fatima Zahra Kanboua.r>Le réalisateur et acteur Farid Regragui a choisi Tiflet comme lieu des événements de son premier long métrage, «Le Retour à Tiflet», pour plusieurs raisons. «J’ai choisi de tourner mon film à Tiflet pour plusieurs considérations. D’abord, j’ai constaté que les beaux espaces de cette ville n’ont jamais été exploités pour le tournage des productions nationales. Puis, ce qui m’a aussi encouragé sont l’aide et les facilités qui m’ont été accordées par les hommes de l’autorité locale de la ville, qui m’ont facilité la tâche à moi et à mon l’équipe et permis de travailler dans des conditions confortables, en plus de l’accueil chaleureux de toute la population de la cité», précise Farid Regragui.r>Dans son film, Farid Regragui raconte avec humour l’histoire d’une famille dont les membres ont quitté leur petite ville d’origine pour aller s’installer à Casablanca, afin de réaliser leurs objectifs et ambitions. Après quelques années, ces mêmes personnes décident de retourner à nouveau dans leur cité d’origine, et de revivre aux confins de Tiflet, où nostalgie, souvenirs et plusieurs détails relient chacun d’eux à cette ville. Cette auto-production s’ajoute, ainsi, au riche parcours de Farid Regragui après son film documentaire «Bienvenu dans l’enfer» et plusieurs courts métrages, dont «Serviettes blanches», «Pour mon père» et «From One Tablets»… Sans oublier sa grande expérience en tant qu’acteur, à travers laquelle il a présenté des dizaines de rôles dans des productions aussi bien dans le cinéma, la télévision que le théâtre, parmi lesquels «De maison en maison», «Des rêves reportés», «Les oiseaux dans leurs formes tombent», «Demande de travail», «Le passé ne meurt pas», «Al-Majdoub», «Le printemps de Cordoue» et «L’autre dimension».
Parcours de l’artiste à l’internationalr>Farid Regragui est lauréat de l’Institut supérieur d’art dramatique et d’animation culturelle (Isadac). Il a, pour la première fois de sa carrière professionnelle, participé dans le film «Marie de Nazareth». Mais, pour lui, le vrai lancement de sa carrière était avec le grand réalisateur Saad Chraïbi dans le film «Aatache» (Soif) qui lui a ouvert les portes à d’autres rôles qui sont venus par la suite que ce soit dans le cinéma marocain ou étranger. Ainsi, il a été sélectionné dans «Gren Zone Thriller» de son réalisateur Paul Grren Graff. Un film qui parle des problèmes de l’Irak où il a joué le rôle du frère du général à côté de l’acteur Matt Daiman. Comme il a participé dans le film «Le prêtre» réalisé par le Canadien Jeffref Masthmanoff qui évoque les conséquences de la guerre entre le Yémen et le Soudan. Puis, «Spy Game» aux côtés de la star internationale Brad Pitt, où il a campé le rôle d’un kamikaze. Farid Regragui a, également, vécu une expérience dans le théâtre canadien qui se base sur des jeux d’improvisation théâtrale. «C’est une technique de jeu dramatique théâtral qui consiste en la création d’un spectacle sans répétition. C’est le public qui propose des thèmes et les comédiens improvisent pendant quelques minutes en construisant une histoire, des personnages et des décors sur ce thème. C’est une idée assez riche que j’ai vraiment appréciée», explique Farid Regragui.