15 Janvier 2021 À 20:09
Le partenariat acté jeudi dernier entre la Fondation Orange Maroc et GIZ Maroc constitue un point de départ pour le déploiement au Maroc d’un programme plus global qui vise à promouvoir l’employabilité des jeunes, l’entrepreneuriat et l’innovation numérique sur 14 pays de la région Afrique et Moyen-Orient. En effet, en décembre 2019, Orange et la GIZ (Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit), commissionnée par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du développement (BMZ), avaient signé un accord de partenariat avec une contribution financière conjointe d’un montant de plus de 30 millions d’euros visant à promouvoir l’employabilité des jeunes, l’entrepreneuriat et l’innovation numérique dans la région. «Le partenariat de développement est mis en œuvre par la GIZ et Orange dans le cadre du programme de développement du BMZ et contribuera à développer les compétences numériques d’au moins 20.000 jeunes et à créer 8.000 emplois dans ces pays», indique un communiqué.r>Ainsi, et pour la mise en œuvre au Maroc de ce programme, la Fondation Orange Maroc a signé un accord de partenariat avec la GIZ Maroc pour déployer un Orange Digital Center et renforcer ses activités. L’objectif principal de ce partenariat étant de faire du numérique une chance pour tous. «La GIZ et la Fondation Orange partagent une vision du développement dans le cadre des Objectifs de développement durable des Nations unies, œuvrent pour l’amélioration du cadre socio-économique et soutiennent les objectifs du gouvernement du Maroc de faire du numérique un puissant levier de développement», note la même source. Au Maroc, le projet est soutenu par l’Initiative spéciale Formation et emploi du BMZ.
Qu’est-ce que l’«Orange Digital Center» ?r>Le Centre digital Orange (ODC) est un écosystème qui réunit en un seul lieu un ensemble de programmes allant de la formation des jeunes au numérique jusqu’à l’accélération de startups innovantes en passant par l’accompagnement des porteurs de projets et de l’investissement dans ces derniers. Concrètement, le centre, qui bénéficie de l’appui d’Orange Ventures Africa, le fonds d’investissement du Groupe Orange, comprend quatre programmes qui s’adressent chacun à un public spécifique :r>1. L’école du code : Centre technologique libre d’accès et totalement gratuit, propose des formations, des événements et de l’accompagnement pour les développeurs, geeks et porteurs d’idées de projets.r>2. Le FabLab solidaire : Un atelier de fabrication numérique pour créer et prototyper avec des équipements numériques, s’adresse aussi au même public, mais cible également des jeunes sans diplômes et sans emplois. Le FabLab solidaire de l’ODC fait partie du réseau mondial des 129 FabLabs solidaires de la Fondation Orange.r>3. Orange Fab et Orange : Un programme qui cible les entrepreneurs et constitue un accélérateur de startups qui accompagne les plus prometteuses dans leur développement commercial et les aide aussi à construire des partenariats commerciaux avec le Groupe Orange et le réseau mondial des Orange Fabs.r>4. Orange Ventures Africa : Un programme qui cible également les entrepreneurs. Il s’agit d’un fonds d’investissement, doté de 50 millions d’euros qui finance les startups innovantes des pays du continent africain et de la région du Moyen-Orient.r>Le rôle du Orange Digital Center est donc de créer des synergies entre tous ces programmes. Basés dans la capitale de chacun des pays participants au programme, les ODC ont pour ambition d’être présents également dans les régions, à travers des ODC Clubs qui seront déployés au sein d’universités partenaires. «Déjà lancé en Tunisie et au Sénégal, l’écosystème Orange Digital Center sera inauguré très prochainement au Maroc. r>Il sera également déployé en Jordanie, en Éthiopie, au Cameroun, au Mali, à Madagascar, en Sierra Leone, en Côte d’Ivoire, en Égypte, au Burkina Faso, en Guinée et au Libéria», indique la même source. Et de préciser que «des équipes projet Orange et GIZ travaillent actuellement en étroite collaboration avec les différentes parties prenantes et l’écosystème entrepreneurial de chaque pays, r>pour contribuer à favoriser l’inclusion numérique et réduire le chômage des jeunes formés durant le partenariat et au-delà.»