15 Juillet 2021 À 20:50
Conscients de la nécessité de promouvoir le capital humain, clé de croissance et de développement économique, la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et le ministère de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique à travers son département de la FP, sont convenus, hier à Casablanca, en marge du Conseil national de l’entreprise, de multiplier leurs efforts pour prêter main-forte aux jeunes stagiaires en quête de performances. Il s’agit de la mise en œuvre de la nouvelle feuille de route pour le développement de la formation professionnelle présentée le 4 avril 2019 devant S.M. le Roi Mohammed VI, la concrétisation et la mise en place des projets stratégiques relatifs à la loi-cadre 51.17 visant à réformer le système d’éducation de formation et de recherche scientifique.r>Selon les termes de ces trois conventions de partenariat, les parties signataires se sont engagées à placer l’Entreprise au centre du processus de la formation professionnelle tout en associant les professionnels des secteurs économiques au processus de formation. Autres engagements pris lors de cette rencontre : faire du milieu professionnel un espace propice à la formation et consolider les partenariats public-privé (PPP) dans l’objectif d’adapter l’offre de formation avec les besoins économiques et sectoriels.r>La première convention, signée entre le département de la Formation professionnelle, la CGEM et la Fédération nationale de la minoterie, porte, d’une part, sur la définition du cadre général pour organiser la formation dans les métiers du secteur de la minoterie, notamment à l’Institut spécialisé de formation de l’industrie meunière de Casablanca, la consolidation des PPP dans ces métiers et les métiers accessoires, et d’autre part, sur l’accompagnement des professionnels de ce secteur vital en créant des centres de formation.r>Quant à la 2e convention, elle concerne le département de la Formation professionnelle et la CGEM et porte sur la création et la gestion des formations dans le domaine entrepreneurial et la gestion des TPME dans la ville de Fès. Le but étant aussi d’établir les mécanismes et dispositifs de partenariat via la mise en place d’un institut de formation dédié à cet écosystème.r>Enfin, la 3e et dernière convention concerne la création d’un institut de formation dans les métiers d’eau, d’assainissement et de l’environnement à Fès. Signée entre le département de la Formation professionnelle, la CGEM et l’Alliance marocaine de l’eau, cette convention vise la formation et le développement des compétences des agents, techniciens et des cadres moyens dans les métiers de l’eau, de l’assainissement et de l’environnement. La gestion de cet établissement sera attribuée aux professionnels dans le cadre d’une convention de gestion déléguée.
Ils ont dit
Chakib Alj, président de la CGEMâ
«Notre réussite collective serait que le Maroc dispose d’une jeunesse formée, qualifiée capable de répondre aux demandes de notre économie et des investisseurs nationaux et internationaux. Le temps est donc à l’action ! Notre pays vit actuellement un tournant historique avec la mise en œuvre du nouveau modèle de développement et nous devons saisir les opportunités que présente la relance post-Covid-19.»
Saaïd Amzazi, ministre de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique
«Inculquer aux jeunes stagiaires des compétences techniques, même dans les conditions optimales de formations en milieu professionnel, est loin d’être suffisant. De cela, le ministère est parfaitement conscient. Notre stratégie pour la formation, quelle qu’elle soit, professionnelle ou autre, c’est qu’aucun jeune ne soit formé sans avoir bénéficié d’un enseignement des langues étrangères, des soft skills, d’une initiation au numérique et d’une formation à l’entrepreneuriat. La loi-cadre est venue pour institutionnaliser cette approche capitale, qui sera généralisée à l’enseignement supérieur, à la FP et à l’enseignement secondaire. Voilà pourquoi nous œuvrons à multiplier les centres de langues, les formations certifiantes en ligne ou en présentiel pour les soft skills et le numérique…»