06 Juin 2021 À 17:31
Ce sont de vieilles ficelles qui s’activent dès lors que les enjeux deviennent capitaux en fin de saison. Mettre la pression sur les arbitres. Mohamed Talal, dans des déclarations à «Radio Mars», a critiqué frontalement la direction de l’arbitrage, jugée responsable de la nomination des arbitres. «Nous respectons les institutions et nous continueront de le faire, mais on ne va pas se taire sur l’injustice de l’arbitrage que subit notre équipe lors des derniers matchs», a-t-il taclé. Et de poursuivre : «La responsabilité incombe à la direction de l’arbitrage qui devra revoir les critères de nomination des arbitres. Ce qui se passe est absurde au temps de l’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR).
Aït Mena veut des arbitres étrangersr>Sentant le feu s’approcher de son club, le président du Chabab de Mohammedia, Hicham Aït Mena, a assuré que la Botola Inwi D1 souffre de problèmes d’arbitrage. Dans des déclarations à la radio précitée, Aït Mena a souligné que le Chabab est victime des erreurs arbitrales et s’interroge sur le moyen d’éviter de payer la facture des erreurs des hommes en noir. Et en s’adressant à ceux qui gèrent le dossier de l’arbitrage, le président du Chabab demande qu’on fasse appel aux arbitres étrangers : «Si on a des problèmes d’arbitrage, qu’on fasse appelle aux arbitres étrangers. Il est anormal de faire toujours appel aux trois mêmes arbitres dans la majorité des matchs». Cette fronde contre les hommes en noir ne va pas s’arrêter de sitôt. Et la fin de championnat risque d’être houleuse.