30 Mars 2021 À 19:30
Le divorce entre l’entraîneur du Raja de Casablanca, Jamal Sellami, et les supporters du club semble bel est bien consommé. Ces derniers, qui se sont rassemblés en masse, dimanche dernier, pour réclamer son départ et celui du bureau dirigeant présidé par Rachid Andaloussi auraient obtenu gain de cause. En effet, selon nos sources, le technicien de 50 ans, agacé par les critiques de toute part, aurait avisé le président du club, Rachid Andaloussi, lundi, de sa volonté de quitter son poste juste après le match qui opposera les Verts au Pyramids d’Égypte, dimanche prochain, dans le cadre de la troisième journée de la phase de groupes en Coupe de la CAF.r>Les mêmes sources indiquent que Sellami aurait pris sa décision de quitter le banc juste après le sit-in de dimanche, jugeant que le climat autour de l’équipe n’était plus propice pour qu’il puisse poursuive sa mission dans la sérénité. Si le départ de Sellami se confirme, le club, déjà criblé de dettes, devra verser la somme de 2 millions de dirhams à l’ancien entraîneur de l’équipe nationale des locaux, qui correspond aux salaires et autres primes des deux dernières saisons. Outre l’aspect financier, le Raja devra trouver un remplaçant à Sellami au beau milieu de la saison, alors que l’équipe est engagée sur plusieurs tableaux, notamment la Coupe de la CAF et la Coupe arabe. Un contexte tumultueux qui devrait sérieusement impacter le rendement de l’équipe sur le terrain.
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Rachid Andaloussi menace de jeter l’éponge
Également visé par les critiques des supporters lors du sit-in de dimanche, le président du Raja de Casablanca, Rachid Andaloussi, a tenu une réunion d’urgence, lundi, au siège du club en présence des adhérents et d’anciens présidents du club pour débattre des derniers développements. Au cours de cette réunion, Andalousi aurait clairement fait part de sa volonté de démissionner de son poste et de convoquer une assemblée générale extraordinaire si la situation ne se désamorce pas. Les adhérents présents lors de cette réunion ont pour leur part sommé le président du club de poursuivre sa mission à la tête de l’équipe en cette période trouble, en dépit du mécontentement des supporters.