29 Octobre 2021 À 15:52
Le e-commerce pourrait ajouter 180 milliards de dollars américains au PIB africain d’ici 2025, le plaçant au premier rang des secteurs à fort potentiel de développement. C’est ce qui ressort du rapport «Africa E-commerce Index 2021» établi par le leader du commerce électronique Jumia. Dans ce document, la plateforme dissèque les évolutions du commerce électronique en Afrique et tire les conclusions de l’impact de l’épidémie de la Covid-19 sur ce business.
Ainsi, certains secteurs, très sinistrés par la pandémie, ont vu des opportunités nouvelles se créer. Au Maroc par exemple, le partenariat avec le ministère de l’Artisanat a permis d’amener artisans et coopératives à la vente en ligne. Les évolutions concernent aussi les produits vendus sur la plateforme. D’ailleurs, si en 2019, le produit le plus vendu au Maroc était le téléphone portable, pour 2020, il s’agissait plutôt du masque sanitaire.
La croissance de Jumia sur le marché marocain est également palpable selon le document, puisqu’en termes de volume des commandes, Casablanca s’est placée à la quatrième place en 2020 après Lagos, Le Caire et Nairobi. La ville de Rabat est classée dixième. «Le commerce électronique a joué un rôle essentiel pendant l’épidémie de la Covid-19. Il a offert une alternative fiable qui a permis de poursuivre certaines activités économiques en distanciel tout en garantissant la sécurité des familles. Développement des paiements sans espèces, amélioration des process de livraison du dernier kilomètre, ces innovations supplémentaires ont accéléré la numérisation de l’économie», explique la plateforme présente dans 11 pays du continent africain.