02 Avril 2021 À 20:37
L’Association marocaine des élèves ingénieurs en halieutique (AMEIH) de l’Institut agronomique et vétérinaire r>Hassan II de Rabat organise, ces 3 et 4 avril, sa première édition du e-forum AMEIH-Entreprises. Directeurs généraux, cadres supérieurs, experts, chercheurs et professeurs universitaires du domaine se donnent rendez-vous, le samedi 3 avril 2021 à 10 h, pour débattre de la thématique «L’aquaculture au Maroc, les potentialités et les freins de développement».r>Cette manifestation, tenue en distanciel et diffusée en direct sur la page Facebook de l’AMEIH, permettra aux étudiants et acteurs concernés d’aborder ce sujet, de discuter et d’échanger les points de vue sur les multiples aspects liés à l’aquaculture, dont le Maroc pourrait tirer grand profit aux niveaux économique et social.r>«Malgré le fait que l’aquaculture soit en évolution et promet des perspectives meilleures, dans l’état actuel, les objectifs de production sont encore loin d’être atteints et son développement reste encore très limité», indique un communiqué de l’AMEIH.r>En effet, face à une demande croissante en produits de la mer et à la stagnation de l’offre du marché, l’aquaculture s’impose désormais comme étant la seule alternative pour produire davantage de poissons, étant donné que l’augmentation de l’effort de pêche aboutira à la surexploitation des ressources halieutiques, voire leur épuisement.r>Face à cette crise qui plane sur les ressources halieutiques, plus de la moitié des poissons consommés dans le monde proviennent de la pisciculture. À noter, par ailleurs, que 95% des algues exploitées dans le monde, et qui sont utilisés dans divers domaines, notamment en industrie, tirent leur origine de l’algoculture. Alors que l’approvisionnement du marché de fruits de mer par des produits de bonne qualité ne peut plus être possible que grâce au contrôle assuré en conchyliculture.r>Plusieurs experts estiment que le développement du secteur est possible au Maroc, pays qui jouit d’un espace maritime assez large, faiblement occupé et modérément exposé aux tempêtes, ainsi que d’un réseau hydrographique important et diversifié. Néanmoins, l’émergence d’une aquaculture durable reste exposée à plusieurs contraintes.r>Parmi les objectifs du Plan «Halieutis», lancé en septembre 2009 par S.M. le Roi Mohammed VI, il était question de faire de l’aquaculture un moteur de croissance majeur au Maroc. r>La stratégie nationale «Halieutis» est arrivée à terme à la fin de 2020.