22 Janvier 2021 À 20:09
L’Institut français (IF) de Kénitra avait récemment accueilli l’artiste Pih Poh, rappeur français de la scène parisienne, pour l’animation d’un atelier d’écriture musicale au profit des jeunes étudiants. Une résidence artistique de plus d’une semaine qui a été couronnée par la sortie d’un clip d’une grande qualité technique. r>Intitulé «Ma Jeunesse», le clip est d’une durée de 7 minutes. Il est actuellement disponible sur la page Facebook de l’IF Kénitra. La réalisation de cette œuvre artistique a constitué pour les jeunes étudiants, l’occasion pour démontrer toute l’étendue de leur talent. Un avis confirmé par le rappeur-slameur Pih Poh qui s’est rendu à Kénitra pour la seconde fois consécutive. «La majorité des étudiants que j’ai rencontrés l’année dernière, précise-t-il, ont manifesté leur volonté d’aborder, la thématique de la jeunesse et son rapport avec la société et le monde en général, à travers l’expression musicale. J’ai trouvé l’idée intéressante et je n’ai pas hésité un seul instant pour enregistrer avec eux une chanson sur sujet qui leur tient à cœur.» Imane Jabri, jeune étudiante de 21 ans, n’a pas manqué de rappeler qu’il s’agit du deuxième atelier d’écriture artistique avec l’artiste Pih Poh, après celui de l’année précédente. «Cette rencontre, indique-t-elle, nous a permis de développer notre culture artistique et d’écrire nos propres chansons. C’était aussi pour nous l’opportunité de découvrir l’univers de l’enregistrement professionnel et technique.» En guise de conclusion, Imane a tenu à adresser ses vifs remerciements à l’Institut français qui leur a donné l’occasion de mettre en valeur leur talent. La benjamine du groupe, Boutaina Abaali, 19 ans, a révélé que chacun des membres s’est inspiré de sa propre histoire pour enrichir le texte de la chanson qui traite de la jeunesse, des problèmes auxquels elle se heurte, mais également de ses rêves. «La réalisation de ce clip, dit-elle en substance, restera à jamais gravée dans ma mémoire.» Comme dit l’adage, jamais deux sans trois, l’étudiante Aya Atteoui a relevé qu’après avoir réalisé, lors d’un précédent atelier, avec le l’artiste Pih Poh une chanson sur le thème de la jalousie, cette année le choix a été porté sur la jeunesse qui, souligne-t-elle, n’aspire qu’à réaliser ses rêves et d’être utile pour sa famille, sa société et son pays. r>Le séjour du rappeur Pih Poh à Kénitra a révélé que la pandémie de la Covid-19 et l’état d’urgence n’ont pas entamé le moral des jeunes étudiants, qui tout en respectant les mesures préventives ont pu réaliser leur vocation artistique avec un chanteur au parcours professionnel atypique. Pih Poh chante et compose depuis toujours et n’a jamais été arrêté aux frontières. De tournées internationales en première partie de têtes d’affiche, de gros festivals en dates plus intimes, Pierre Enderlen se détache surtout des frontières musicales, ne se laissant jamais soumettre à une catégorie particulière. On lui trouve ce charme fou des iconoclastes obstinés, de ceux qui savent surprendre sans jamais perdre l’enthousiasme et l’euphorie des premiers concerts.r>Rap, chanson, variété, peu importe, le monde change et Pih Poh fait finalement ce qu’il aime, ce qui le fait vibrer depuis longtemps, qui l’anime quotidiennement avec des influences aussi variées que son répertoire : Seu Jorge, Cesária Évora, Lomepal, ou encore Jacques Brel et Stromae.