12 Septembre 2021 À 22:44
Le Matin : Concrètement, quels sont les défis et enjeux à relever pour réussir la rentrée avec les changements qui s’opèrent en cette période de crise ?r>Salim Gueddari : Malgré le fait que tous les secteurs aient été impactés par cette crise sanitaire, celui de l’enseignement est particulièrement sensible, car il s’agit du catalyseur de développement de tout un pays. Toutefois, je pense que s’il y a une leçon que la pandémie nous aura tous apprise c’est bien la capacité de s’adapter rapidement et efficacement aux situations. L’incertitude dans laquelle elle nous a plongés a indéniablement impacté le retour à l’école. Mais depuis sa création en 2014, l’ESSEM a toujours été dotée de moyens de technologie de l’information et de la communication dignes d’un établissement d’enseignement supérieur. Leur intégration nous a été tout particulièrement utile pour dispenser des cours à distance tout en gardant la qualité de notre enseignement durant l’année académique 2020-2021. Grâce à nos équipes informatiques et pédagogiques qui sont déjà habituées à l’utilisation de tous ces équipements, passer à un nouveau modèle d’enseignement hybride s’est fait en douceur et en toute fluidité. En dépit des limites du mode d’enseignement hybride, les apports de ce dispositif d’enseignement sont innombrables. Si ce dernier est maintenu, alors nous serons dotés de tous les moyens nécessaires pour garantir une année scolaire réussie (des classes déjà équipées de tableaux interactifs, des caméras rotatives et des systèmes de transmission en temps réel). Je pense que le plus grand défi à relever serait de continuer à assurer un accompagnement très rapproché des étudiants, car rien ne remplace le contact humain ; chose que le corps professoral et administratif à l’ESSEM s’est engagé à faire de manière continue pour la santé mentale de nos étudiants.r>L’enseignement supérieur subit des changements avec l’entrée en vigueur du système Bachelor ? Comment comptez-vous mettre en place cette réforme ?r>En effet, l’objectif de cette réforme, qui est caractérisée par un allongement de la durée des études (quatre années au lieu de trois pour l’obtention d’une licence), est de rendre l’étudiant marocain plus compétitif sur la scène internationale. En revanche, les étudiants ont la possibilité d’abréger cette période à condition que ces derniers effectuent des sessions d’été afin de pouvoir valider un certain nombre de crédits, ce qui leur permet d’effectuer leur bachelor en moins de quatre ans. L’ESSEM s’inscrit entièrement dans cette démarche, d’autant plus que la volonté ministérielle de valoriser les compétences linguistiques des étudiants, qui sont indispensables à leur réussite académique, est également prise en considération, à travers l’enseignement des langues vivantes, notamment l’anglais des affaires et le chinois. À l’ESSEM, nos formations sont également axées sur les «soft skills» qui constituent des compétences comportementales permettant à l’apprenant de s’adapter aux exigences du monde professionnel. Cela permet d’augmenter leur capacité d’apprentissage également, ainsi que de développer la rigueur, le sens de la responsabilité et l’agilité intellectuelle. Ce sont des compétences clés qui les aident à cultiver les bonnes relations humaines et l’esprit d’équipe pour s’adapter aux différentes situations au sein d’une entreprise.r>En s’inscrivant dans cette démarche ministérielle, l’ESSEM n’en perd pas moins son identité, car toutes les spécialités qui ont fait sa réputation, en l’occurrence le marketing, la finance et les ressources humaines, seront maintenues.
Quelles sont vos nouveautés au titre de l’année 2021-2022 ?r>S’agissant des formations, à l’ESSEM, nous avons développé un excellent programme diplômant, gage de qualité et d’engagement, et nos étudiants acquièrent les connaissances de base en management pour intégrer le marché du travail, à la fin de leur licence, en toute confiance. Au cours des deux premières années du cycle bachelor, les étudiants effectuent deux années de tronc commun complet et horizontal, où ils seront initiés à différentes matières. Ensuite, ils choisissent la filière qui les intéresse le plus en troisième année, à savoir le marketing, la finance ou les ressources humaines. Afin d’acquérir plus de compétences techniques et d’assumer des responsabilités plus importantes, ils peuvent également suivre un programme de master dans une école partenaire au Maroc ou en France. Notre formation leur permet de répondre aux nouvelles attentes de l’entreprise à travers le développement de «soft skills» ciblés. Les activités parascolaires auxquelles ils participent les aident à s’adapter rapidement aux différentes situations au sein de l’entreprise et à apporter une valeur ajoutée dans les plus brefs délais. Que ce soit le centre de carrière, le laboratoire LARSEMO, la bibliothèque en ligne à laquelle ils ont accès, ou l’extranet qui leur permet de rester constamment en contact avec le corps professoral et l’administration, nous mettons tout en œuvre pour permettre à l’étudiant d’apprendre dans un environnement qui garantit son épanouissement.
Quelles sont les filières les plus recherchées par les candidats ?r>Généralement, il s’agit de la filière «Marketing», qui est d’abord perçue comme une stratégie visant à accroître la visibilité d’une marque ou d’une entreprise et à promouvoir ses produits à travers différents canaux de communication. En partie, c’est en raison du fait que le marketing englobe l’ensemble de l’écosystème et nécessite un moyen de se démarquer sur un marché très concurrentiel. Étant donné que les marketeurs ont des missions multiples, l’étudiant intéressé par cette discipline a plus que jamais besoin de maîtriser des compétences horizontales qui s’acquièrent d’abord par la formation puis par l’expérience professionnelle. L’ESSEM Business School réunit le meilleur de ces deux domaines, car en plus de proposer des programmes pédagogiques visant à former des professionnels de la relation client dans les domaines de la stratégie d’entreprise et de la vente, elle plonge également les étudiants dans le domaine professionnel à travers des stages et des échanges académiques. Résultat : Le lauréat d’un bachelor en Marketing d’entreprise ou d’un master en Communication Marketing a tous les atouts pour devenir opérateur d’entreprise.r>Le programme pédagogique dispensé par l’ESSEM Business School vise à former des apprentis en marketing et en commerce afin qu’ils puissent formuler des stratégies efficaces de promotion et de vente de produits et services. Avec la prolifération des médias sociaux et de la technologie-web, une formation en marketing offre à nos lauréats de multiples perspectives de carrière, de larges débouchés et permet d’envisager des postes dans le marketing, la communication, le digital, l’évènementiel, la presse, etc. Ainsi, nous les préparons pour occuper différents postes, tel que le poste de chargé d’études marketing, responsable commercial, responsable du développement, Brand manager ou responsable des ventes.