Culture

Un projet pour soutenir les musiciens

«La musique comme moteur de développement durable au Maroc» est un projet mis en œuvre par le bureau de l’Unesco pour le Maghreb. La Fondation Hiba et la structure culturelle «Anya» apportent leurs savoir-faire et soutien aux bénéficiaires.

La talentueuse Kamar Mansour au Studio Hiba.

12 Janvier 2021 À 20:28

Douze jeunes groupes de musique marocains bénéficieront cette année de sessions d’enregistrement et de coaching en résidence d’artistes. Cette opportunité leur est offerte dans le cadre du projet «La musique comme moteur de développement durable au Maroc» mis en œuvre par le bureau de l’Unesco pour le Maghreb et financé par le ministère fédéral allemand pour la Coopération économique et le développement, en partenariat avec le ministère de la Culture, de la jeunesse et des sports.r>Cette initiative vise à «renforcer les capacités des groupes choisis, augmenter leurs revenus et mettre à niveau la qualité artistique». Lesdits groupes de musique ont bénéficié de séances de formation et de coaching assurées par la structure culturelle «Anya». Pour leur part, les équipes de la Fondation Hiba leur offrent, à partir du 4 janvier, quatre jours chacun des sessions d’enregistrement au studio Hiba. Les artistes stagiaires bénéficient de l’appui de producteurs artistiques de renom tels que Draganov, Anas Chlih, Houssain Killi  et Nyzk pour le mixage, l’enregistrement et le mastering. In fine, chaque groupe aura à son actif  un titre produit dans des conditions professionnelles, mais aussi des outils de communication pour assurer sa promotion.

Cours d’éveil musicalr>Le projet «La musique comme moteur de développement durable au Maroc» comporte deux autres activités mises en place et exécutées par «Anya» et la Fondation Hiba. La première concerne l’encouragement des artistes en herbe afin de faciliter leur introduction dans le monde de la musique. Ainsi, des cours d’éveil musical sont proposés à 90 enfants âgés de 7 à 10 ans. «Ces cours sont dispensés dans les villes de Tanger, Meknès et Inezgane. Ils ont pour objectif de contribuer à l’amélioration de l’éducation musicale actuelle, insuffisamment développée et manquant d’ouverture sur le monde musical moderne, y compris pour ce qui est des changements liés au numérique», indiquent les porteurs du projet.r>Un portail pour les professionnels de la musiquer>La deuxième activité est destinée aux professionnels du secteur de la musique au Maroc. Elle porte sur la création d’un portail en ligne leur offrant «une cartographie de la musique et des lieux qui lui sont associés à l’échelle du pays». Le site web servira de lien entre les professionnels de la musique et donnera aux pouvoirs publics et à la société civile les moyens d’agir pour le développement de ce secteur au Maroc. 

Objectifs du projet

Le projet «La musique comme moteur de développement au Maroc» a pour ambition de contribuer au développement de la chaîne de valeur de l’industrie musicale au Maroc en créant de nouvelles opportunités d’emploi et de revenu pour les jeunes, et de participer ainsi au développement durable du pays. Le projet vise l’amélioration des systèmes de gouvernance du secteur de la musique au Maroc en renforçant les capacités humaines et institutionnelles, les infrastructures culturelles et les cadres réglementaire et politique.

 

Les artistes bénéficiaires des sessions d’enregistrement

• Myriam Erghouni de Fès.r>• Ayoub Hattab de Casablanca.r>• Daraa Tribes de Tagounite.r>• Kamar Mansour d’El Jadida.r>• Meryem Aassid de Taroudant-Rabat.r>• Figoshin de Taza-Ifrane.r>• Sonia Noor de Rabat.r>• Nada Azhari de Casablanca.r>• Scabreux d’El Jadida.r>• Saad Tiouly de Casablanca.r>• Ranya Chaïbi de Larache-Tanger.r>• Jubantouja d’Azilal.

 

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