17 Mai 2021 À 10:18
Sa perte hors éléments exceptionnels s'élève à 815 millions d'euros pour l'exercice terminé le 31 mars, comme anticipé lors d'annonces début avril, contre un bénéfice de plus d'un milliard d'euros sur l'exercice précédent. En incluant les éléments exceptionnels et les pertes liées aux positions de couverture sur kérosène, la perte monte à 1 milliard d'euros.
Le chiffre d'affaires du transporteur à bas coûts a quant à lui chuté de 81% à 1,64 milliard d'euros sur un an, d'après un communiqué.
Le groupe, qui a supprimé quelque 3.000 emplois soit 15% de ses effectifs pour réduire ses coûts, rappelle que plusieurs compagnies européennes ont succombé face au choc économique de la pandémie à l'instar de Flybe, Level ou Germanwings.
Il s'attend à ce que «la capacité intra-européenne de voyage aérien reste largement plus faible» dans les années à venir, ce qui peut créer des opportunités pour lui.
«Nous sommes encouragés par la récente mise à disposition de plusieurs vaccins contre le Covid-19 et espérons que leur déploiement va faciliter la reprise du trafic aérien intra-européen et du tourisme cet été. Si comme c'est pour l'instant prévu la plupart des Européens sont vaccinés d'ici septembre, nous pensons que nous pouvons espérer une forte reprise (...) au deuxième semestre de l'année en cours», poursuit Ryanair.
Le groupe s'attend pour l'instant à ce que le nombre de passagers transportés sur l'année se situe «dans le bas de notre fourchette de prévision de 80 à 120 millions» de personnes et estime que le scénario «probable pour l'année entière 2021/2022 est d'approcher l'équilibre financier».