11 Février 2021 À 23:32
Le vice-président de la Société financière internationale (IFC) pour l’Afrique et le Moyen-Orient, Sérgio Pimenta, a salué, mercredi à Rabat, les réformes structurelles importantes mises en œuvre ces dernières années par le Maroc. Lors d’une réunion avec le Chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani, M. Pimenta a souligné que l’IFC est déterminée à poursuivre son soutien au Maroc dans de nombreux domaines, en particulier ceux relatifs au renforcement du partenariat public-privé dans le domaine social, a indiqué un communiqué de la Primature. «L’institution est également résolue à accompagner les réformes lancées par le gouvernement, qui sont en phase avec les tendances de l’IFC, et fournir le soutien nécessaire pour l’amélioration des performances des établissements publics et le développement des projets, et ce afin d’assurer des financements privés, notamment en matière d’infrastructures de base», a-t-il détaillé, ajoutant qu’il s’agit aussi d’apporter un appui dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires au Maroc.r>Revenant sur les répercussions de la pandémie de la Covid-19 et la décision de Sa Majesté le Roi de créer le Fonds Mohammed VI pour l’investissement, le responsable de l’IFC a loué cette initiative, qui incarne la bonne gestion de la pandémie par le Maroc, affirmant la disponibilité de son institution pour accompagner cet important chantier, en déterminant les priorités et les initiatives qui aideront à surmonter les effets sanitaires et économiques de la crise pandémique.r>Pour sa part, le Chef du gouvernement a relevé que le Maroc aspire à relancer son économie et est prêt à relever ce défi tout en surmontant les obstacles posés par la pandémie, soulignant l’importance du Fonds Mohammed VI pour l’investissement en tant que fer de lance d’une reprise de l’économie nationale. M. El Otmani, qui s’est félicité des actions et du soutien technique de l’IFC au profit du Maroc, a tenu à rappeler les réformes profondes et importantes entreprises par le Royaume dans divers domaines, insistant sur la nécessité de renforcer la coopération avec cette institution, notamment en termes de soutien aux petites et moyennes entreprises, ainsi qu’en matière d’infrastructures et de développement régional.