LE MATIN
11 Mars 2024
À 16:21
L’apport de ces fonds supplémentaires marque une étape importante pour la promotion de
technologies agricoles climato-intelligentes et le renforcement indispensable de la
résilience climatique et de la
sécurité alimentaire, souligne l'institution financière internationale dans un communiqué.
Ces nouveaux financements faciliteront la validation et la diffusion de techniques et méthodes adaptées aux enjeux du
changement climatique en
Éthiopie, au
Ghana, au
Kenya, au
Mali, au
Sénégal et en
Zambie, qui recouvrent diverses
zones agro-écologiques vulnérables aux effets des
dérèglements du climat.
Ils permettront de fournir aux
agriculteurs et aux
éleveurs des outils pour anticiper les
évènements climatiques et s’y préparer plus efficacement, tout en bénéficiant d'un meilleur accès à des
services météorologiques directement associés à des mesures d’intervention concrètes, indique la même source, ajoutant que les populations locales seront ainsi mieux à même de protéger leurs moyens de subsistance ainsi que l’environnement.
"Nous sommes résolument attachés à travailler en étroite collaboration avec nos partenaires pour que les agriculteurs et les autres acteurs concernés bénéficient de solutions innovantes face aux défis posés par le changement climatique", a affirmé
Chakib Jenane, directeur régional de la
Banque mondiale pour le
développement durable, cité dans le communiqué. "Il est essentiel d’investir dans une
agriculture climato-intelligente pour améliorer durablement la sécurité alimentaire et le
développement économique", a-t-il relevé.
Le
projet AICCRA ambitionne de renforcer les capacités des
pouvoirs publics, des
organisations régionales, des agriculteurs et plus généralement de l’ensemble des parties prenantes et à améliorer l’accès — et le recours — à des services d’information climatique et des
technologies agricoles climato-intelligentes éprouvées en
Afrique.
Les fonds additionnels approuvés par la Banque mondiale permettront de financer le développement à plus grande échelle d’activités clés, notamment la production et le partage de connaissances, le renforcement des partenariats pour la prestation de services et la validation d’innovations agricoles dans le cadre d’expériences pilotes.
Ce financement soutiendra aussi la création d’un
pôle régional pour les
engrais et la
santé des sols en Afrique de l’Ouest, dans le but d’améliorer la
fertilité agricole et la
résilience climatique à long terme dans la sous-région.