LE MATIN
24 Juin 2025
À 12:30
Cette session sera présidée par le ministre des Affaires étrangères du
Koweït et président en exercice du Conseil,
Abdullah Ali Al-Yahya, en présence des ministres des Affaires étrangères des États membres, rapporte l’
agence de presse qatarie (QNA).
Dans une déclaration à la presse,
Jasem Mohamed AlBudaiwi a indiqué que le Conseil ministériel discutera des derniers développements relatifs à l’attaque aux
missiles de l'
Iran ayant ciblé l’État du
Qatar.
Cette réunion vise à réaffirmer la solidarité indéfectible des pays membres du
CCG avec
Doha, a-t-il ajouté, soulignant que la sécurité et la stabilité du
Qatar font partie intégrante de celles de l’ensemble des
États du Golfe.
Le Qatar s'adresse à l'ONU suite à l'attaque iranienne sur la base d'Al-Udeid
L’État du Qatar s'est adressé mardi à l’
Organisation des Nations Unies (ONU), suite à l’attaque ayant ciblé la veille la
base aérienne d'Al-Udeid par des missiles des
Gardiens de la révolution iraniens.
Une lettre était adressée au Secrétaire général de l’ONU
Antonio Guterres et à la représentante permanente de la République coopérative de
Guyane et présidente du
Conseil de sécurité pour le mois de juin,
Carolyn Rodrigues-Birkett, au sujet de l’attaque iranienne contre la base d'Al-Udeid, demandant qu'elle soit distribuée aux membres du Conseil de sécurité et publiée en tant que document officiel du Conseil, rapporte l’Agence de presse qatarie "QNA".
Dans ce document, Doha a souligné que l'
attaque iranienne constitue une "escalade extrêmement dangereuse qui représente une violation flagrante de la souveraineté et de l'
intégrité territoriale de l'État du Qatar" et une menace pour la paix et la sécurité de la région.
Tout en condamnant fermement l'attaque au
missile visant la base d'Al-Udeid, le Qatar a affirmé qu'il s'agit d'une violation flagrante de sa souveraineté et de son espace aérien ainsi que du droit international et de la
Charte des Nations Unies. Le pays du Golfe a également relevé qu'il se réserve le droit de répondre directement d'une manière proportionnelle à cette "agression flagrante et conformément à la Charte de l'ONU et au droit international".
Doha a aussi mis en garde contre les répercussions de la poursuite de cette escalade militaire sur la sécurité et la stabilité de la région, appelant à une cessation immédiate de toutes les actions militaires et à un retour sérieux à la table des négociations et au dialogue.