LE MATIN
09 Juillet 2024
À 12:00
Les
centrales syndicales françaises CGT,
CFDT,
FO et
Unsa dénoncent une "dégradation des
conditions de travail", réclamant notamment une "gratification pour l’ensemble du personnel", un
plan d’embauche massif de 1.000 postes et la garantie de pouvoir prendre des
congés pendant les
Jeux olympiques et paralympiques.
En période estivale, les
aéroports de
Roissy-Charles-de-Gaulle et d’
Orly accueillent environ 350.000 passagers par jour au total. Pendant les
JO, ce trafic ne risque pas d'être élevé outre mesure, mais les
salariés des deux aéroports veulent, en cas d'efforts supplémentaires, être indemnisés à l'instar de leurs confrères d'autres secteurs ou
entreprises publics, qui se sont mobilisés avec succès ces derniers mois pour obtenir des
primes en vue des Jeux olympiques, notamment les sociétés des
transports publics parisiens
RATP et des chemins de fer (
SNCF).
Après une
grève observée le 19 mai dernier, le groupe
ADP avait décidé de verser des primes de 70 à 100 euros par jour à 1.500 salariés du siège, volontaires pour renforcer les équipes présentes dans les terminaux et d'accorder des jours de repos supplémentaires à tous ceux qui accepteront de prendre leurs congés en dehors de la période d’accueil des Jeux olympiques.
Cependant, les syndicats jugent ces mesures insuffisantes et sélectives et veulent qu'elles soient généralisées à tous les salariés.