LE MATIN
06 Septembre 2024
À 13:00
"On veut sortir la
France du
blocage et on a dit qu'on assumerait nos responsabilités. Mais on ne le fera que sur un programme qui donne la garantie de répondre aux préoccupations des Français", a déclaré en sortant de
Matignon le chef de file des Républicains à l'Assemblée
Laurent Wauquiez, citant "la revalorisation du travail", "les comptes publics", l'immigration et l'insécurité.
Le
groupe macroniste n'aura "ni volonté de blocage, ni soutien inconditionnel", a écrit de son côté
Gabriel Attal à ses membres à l'issue de son entretien, consacré aux conditions d'une participation" au
gouvernement. "Nous serons ouverts à des compromis avec d'autres forces politiques", a-t-il ajouté, rappelant cependant que "rien ne pourra se faire sans nous".
Les consultations se passent "très bien", elles sont "pleines d'énergie", a simplement commenté
Michel Barnier en quittant Matignon en fin de matinée pour un rendez-vous de travail avec
Emmanuel Macron.
Chargé de "constituer un
gouvernement de rassemblement au service du pays", le Savoyard de 73 ans se sait déjà en sursis et va devoir trouver les bons équilibres pour ne pas tomber à la première motion de censure.
Le nouveau
Premier ministre a lui-même tendu des perches dès sa première prise de parole. "Il faudra beaucoup d'écoute" et "du respect à l'égard de toutes les
forces politiques qui sont représentées" au
Parlement, y compris le
Rassemblement national, dont dépend sa survie politique.