AFP
14 Octobre 2024
À 11:36
Les
chercheurs, tous les trois travaillant aux
Etats-Unis, ont été distingués "pour leurs études sur la façon dont les institutions sont formées et affectent la prospérité", a exposé le
jury dans ses attendus.
"Réduire les énormes différences de revenus entre les pays est l'un des plus grands défis de notre époque. Les
lauréats ont montré l'importance des institutions pour y parvenir", a déclaré
Jakob Svensson, président du comité du prix en sciences économiques, cité dans un communiqué.
"Les lauréats de cette année ont été les pionniers de nouvelles approches, à la fois empiriques et théoriques, qui ont fait progresser de manière significative notre compréhension des
inégalités mondiales", a précisé M. Svensson devant la presse.
En examinant les différents
systèmes politiques et économiques introduits par les colonisateurs européens, les trois économistes ont pu mettre en évidence un lien entre les institutions et la prospérité, indique le comité dans son communiqué.
M. Acemoglu, 57 ans, est professeur au
Massachusetts Institute of Technology (MIT), tout comme M. Johnson, 61 ans. M. Robinson, 64 ans, est professeur à
l'université de Chicago.
"C'est un véritable choc et une nouvelle extraordinaire. Je vous remercie", a réagi M. Acemoglu, interrogé par le
comité Nobel.
Seul à ne pas avoir été prévu dans le
testament d'Alfred Nobel, le prix d'économie a été créé par la
Banque centrale suédoise "à la mémoire" de l'inventeur.
Les
lauréats reçoivent un chèque de 11 millions de couronnes (920.000 euros), à partager en cas de multiples gagnants.