Yousra Amrani
07 Décembre 2023
À 16:35
«Les quatre
syndicats et le
gouvernement travaillent de façon intense et accélèrent le rythme en vue de trouver des solutions aux points en suspens en ce qui concerne le dossier des enseignants», a souligné le ministre chargé des relations avec le parlement et porte-parole du gouvernement,
Mustapha Baitas, jeudi lors du point de presse organisé l’issue de la réunion hebdomadaire du Conseil de gouvernement.
Le responsable gouvernemental a rappelé qu’une réunion s’est tenue jeudi tandis qu’une autre se tiendra ce vendredi matin en vue de trouver une issue favorable à tous les points qui représentent encore un objet de désaccord entre les deux parties. Il s’agira principalement de débattre et de parvenir à un accord définitif concernant l'
augmentation des salaires des enseignants. Un point qui constitue la principale pomme de discorde entre les deux parties puisque la première entrevue qui avait été tenue mercredi déjà, n'avait abouti à aucun compromis.
En effet, les syndicats campaient jusqu’à jeudi après-midi sur leur position réclamant une augmentation nette de 3000Dhs dans le but de revaloriser le métier d’enseignant. D’ailleurs cette revendication faisait depuis plusieurs semaines le tour des réseaux sociaux. Les enseignants se livraient ainsi à des comparaisons avec les autres fonctionnaires et réclamaient une
justice salariale.
Si le gouvernement n’a pas encore tranchée concernant le montant de l’augmentation prévue pour cette catégorie de fonctionnaires, il a au moins affiché ses bonnes intentions de répondre favorablement à cette requête à travers toujours le ministre chargé du budget.
Le haut responsable avait affirmé, lors de la séance de discussion du
projet de loi de finances (PLF) pour l’année 2024 à la deuxième chambre, que malgré les circonstances difficiles et exceptionnelles, l’amélioration des revenus des hommes et des femmes de l’enseignement demeure une priorité, rappelant la conscience du gouvernement à cet égard et son engagement à œuvrer courageusement pour assurer la dignité des travailleurs de l’éducation.