LE MATIN
29 Février 2024
À 19:05
Cette conférence a été marquée par la participation d'éminentes personnalités nationales et internationales. Elle a pour objectif d’engager une nouvelle réflexion sur ce différend régional à travers ses différents aspects, à l’aune des derniers développements que connaît la question à l’
ONU et sur le terrain ainsi qu'à la lumière du lancement de
l’Initiative Atlantique par
Sa Majesté le Roi Mohammed VI, annoncée à l’occasion de la célébration du 48e anniversaire de la Glorieuse Marche Verte (6 novembre 2023).
S’exprimant à cette occasion, le wali de la région de Dakhla-Oued Eddahab, gouverneur de la province d'Oued Eddahab, Ali Khalil, a souligné que la ville de Dakhla accueille, régulièrement, des rencontres internationales de taille à travers lesquelles elle a pu attirer de nombreuses personnalités de premier plan, notamment des Chefs d'État et de gouvernement, des ministres, des parlementaires et des organisations gouvernementales et non gouvernementales. Toutes ces personnalités et organisations ont pris connaissance des chantiers socio-économiques mis en œuvre ou en cours de réalisation dans la région, a-t-il ajouté, passant en revue certains projets structurants, plus particulièrement le port de Dakhla Atlantique, la voie express Tiznit-Dakhla et le projet d'irrigation de 5.000 ha par dessalement des eaux de mer. Tous ces projets d’envergure, a enchaîné M. Khalil, vont faire des régions du sud du Royaume, en général, et de Dakhla-Oued Eddahab, en particulier, un pôle économique important, confortant sa position en tant que porte d'entrée majeure pour le Maroc vers l'Afrique et le reste du monde.
Pour sa part, le coordonnateur de l'AUSACO, Abdoul Latif Aidara, a souligné que cette conférence a pour principal objectif de tenir des débats objectifs et constructifs à la lumière «des réalisations sans précédent» que connaît le Sahara marocain sur le plan du développement socio-économique. Il a expliqué que cette conférence intervenait sur fond du soutien massif manifesté par la quasi-majorité de la communauté internationale en faveur de l’Initiative marocaine d’autonomie, qui s’érige comme l’unique solution pour résoudre définitivement ce dossier à l’ONU. Les débats sont de nature à expliciter les réalités sur le terrain et à s’inscrire dans un langage visant à éclairer l’opinion publique internationale sur les contre-vérités et les allégations mensongères fomentées par l’Algérie, a poursuivi M. Aidara.
Quant au choix de Dakhla pour abriter cet événement de taille, M. Aidara a fait observer qu’il s’agit d’une occasion pour permettre à l’ensemble des participants de constater l’essor que connaît cette ville en termes d’infrastructures et de mise en œuvre de projets structurants visant à l'ériger en passage obligé pour les investissements et le développement. «Depuis le début de la question du Sahara marocain, le Sénégal a toujours maintenu sa position en faveur du Maroc et de son intégrité territoriale», a-t-il relevé, ajoutant que son pays qui considérait cette affaire comme une cause nationale, a démontré son appui à maintes reprises, y compris au sein de l’Union africaine, en étant parmi les plus ardents défenseurs du retour du Maroc à l’organisation panafricaine en 2017 et en défendant les positions du Royaume dans les institutions panafricaines.
De son côté, le président du Conseil de la région de Dakhla-Oued Eddahab, El Khattat Yanja, a fait remarquer que la région de Dakhla-Oued Eddahab vit, à l'instar des autres régions du Sud du Maroc, au rythme de grands projets structurants dans tous les domaines, qui lui ont permis de poursuivre à pas sûrs son essor et sa marche de progrès dans le sillage du nouveau modèle de développement. Il a, à cet égard, passé en revue les différents mégaprojets mis en œuvre ou en cours de réalisation au niveau de la région, notamment le port Dakhla Atlantique, qui revêt une importance stratégique pour l’Afrique de l’Ouest et pour les provinces du Sud. Ce projet, a-t-il enchaîné, permettra, d’une part, de soutenir le développement économique, social et industriel de la région dans tous ses secteurs productifs et, d’autre part, de renforcer davantage le rayonnement de la région en tant que pôle économique régional.
Ont pris part à cette rencontre, des membres d’AUSACO, issus d’Afrique, d’Asie, d’Europe et d’Amérique latine, des élus locaux et des parlementaires originaires du Sahara marocain. Au programme de cette rencontre, figuraient plusieurs panels de débats-discussions, ainsi que des visites sur le terrain de projets structurants s’inscrivant dans le cadre du nouveau modèle de développement des provinces du sud.
AUSACO est une organisation indépendante et autonome qui rassemble plus de 3.000 politiciens, parlementaires, diplomates, universitaires, journalistes, avocats et représentants de la société civile issus de tous les continents, qui ont pour cause commune de faire le plaidoyer dans les différents milieux politiques, parlementaires et universitaires, en faveur de l’Initiative marocaine d’autonomie comme seule et unique solution pour mettre un terme définitivement au différend régional autour du Sahara marocain.