LE MATIN
27 Septembre 2023
À 15:48
Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a tenu, mercredi à Rabat, une réunion consacrée à la mise en œuvre du contenu de la Lettre Royale relative à la révision du Code de la famille que S.M. le Roi Mohammed VI a adressée au Chef du gouvernement.
Dans une déclaration à la presse,
M. Akhannouch s’est dit honoré de recevoir cette
Lettre Royale, qui inaugure le processus de révision du Code de la famille, ce grand chantier de réforme supervisé par Sa Majesté le Roi, que Dieu le Glorifie.
La Lettre Royale a précisé la partie qui pilotera l’opération de
réforme, composée du ministère de la Justice, du
Conseil supérieur du Pouvoir judiciaire et de la
Présidence du Ministère public, ainsi que la méthodologie de travail basée sur l'écoute selon une approche participative, outre une période de six mois comme délai maximum pour l’accomplissement de cette mission, a-t-il dit.
Lire aussi : S.M. le Roi donne Ses Hautes Instructions pour l'activation du projet de révision du Code de la familleLe Chef du gouvernement a souligné qu’il a été décidé, dans le cadre de la mise en œuvre du contenu de la Lettre Royale, de tenir une réunion en début de la semaine prochaine, qui sera suivie de rencontres d’écoute de l’ensemble des composantes de la société marocaine concernée par cette question.
Il a précisé que cette réforme constitue un moment fort pour le Maroc, émettant le souhait que l’ensemble des intervenants y contribue de manière positive, comme voulu par S.M. le Roi.
Dans la Lettre Royale, S.M. le Roi affirme qu'il est nécessaire de réexaminer le
Code de la famille, qui a eu l’immense avantage d’impulser une dynamique de changement vertueuse et d’instaurer une conception nouvelle de l’égalité et de
l’équilibre familial, ouvrant ainsi la voie à une avancée sociale considérable, afin de corriger les dysfonctionnements et les lacunes que l’expérience de sa mise en œuvre judiciaire a révélés.
S.M. le Roi indique par ailleurs que la mise à jour recherchée de ce code doit consister en priorité à remédier aux défaillances que
l’application judiciaire du Code a mises en évidence sur près de vingt ans. Elle devra également amender les dispositions que l’évolution de la société marocaine et le développement des législations nationales ont rendues obsolètes.
'Nous attendons que les conclusions de ces rencontres soient formulées sous forme de propositions d’amendement à porter à Notre Haute Appréciation, en Notre qualité d’Amir Al-Mouminine et Garant des droits et libertés des citoyens, dans un délai n’excédant pas six mois. Il sera ensuite procédé à l’élaboration de la version finale en vue de sa soumission pour approbation au Parlement", indique le Souverain.