LE MATIN
02 Octobre 2025
À 14:21
Le porte-parole du
ministère de l’Intérieur,
Rachid El Khalfi a présenté le bilan des
incidents violents enregistrés lors des manifestations de la nuit du mercredi 1er octobre 2025 : 354 blessés, dont 326 membres des
forces de l’ordre, ainsi que trois décès survenus à
Inezgane Aït Melloul, lors d’une intervention des éléments de la
Gendarmerie royale dans un contexte de légitime défense. À cela s’ajoutent 271 véhicules appartenant aux forces publiques et 175 véhicules privés endommagés.
Par ailleurs, près de 80 établissements — allant des agences bancaires aux bâtiments administratifs, en passant par des infrastructures sanitaires et de sécurité — ont été ciblés par des actes de saccage, de pillage ou d’incendie, répartis sur 23 préfectures et provinces.
Autre constat de ces événements : la forte implication de mineurs, représentant plus de 70 % des participants, et atteignant parfois 100 % dans certains groupes. Leur participation à des actes violents — jets de pierres, incendie de pneus, explosion de bonbonnes de gaz ou encore usage d’armes blanches — a été fermement dénoncée par les autorités.
Les autorités publiques ont réaffirmé leur attachement à l’ordre constitutionnel et à la protection des libertés, tout en assurant que leurs interventions se sont déroulées dans le respect des règles légales en vigueur. Face à la gravité des actes survenus, des procédures judiciaires ont été engagées, sous la supervision du parquet compétent.
Les adultes ont été placés en garde à vue, tandis que des mineurs ont fait l’objet de mesures de rétention adaptées, conformément aux garanties procédurales prévues par la loi. L’État entend établir les responsabilités et appliquer toutes les conséquences juridiques qui en découlent.
Le
ministère de l’Intérieur assure que les opérations sécuritaires se poursuivront afin d’interpeller tous les auteurs des actes de violence et de vandalisme, avec la fermeté requise, dans le respect des compétences légales et de l’État de droit.