Saloua Islah
29 Juillet 2025
À 09:32
La région
Casablanca-Settat intensifie ses efforts pour faire face à la raréfaction
des ressources en eau. Confrontée à une demande croissante, notamment en période estivale, et à des conditions climatiques de plus en plus extrêmes, elle déploie un dispositif à la fois rapide, modulaire et écologique :
les stations monoblocs.Porté par la
Société Régionale Multiservices (SRM) Casablanca-Settat, ce programme prévoit l’installation de
28 unités de dessalement de l’eau de mer et de déminéralisation des eaux saumâtres, basées sur la technologie de l’osmose inverse. Une solution performante qui permet de produire une eau de haute qualité tout en limitant l’impact environnemental. À ce jour,
17 stations sont déjà opérationnelles :
huit dans la province de Settat, cinq à El Jadida,
deux à Berrechid et
deux à Sidi Bennour.
Doté d’un budget global de
400 millions de dirhams, dont 128 millions apportés par le Conseil régional, le projet progresse à un rythme soutenu, d’après les données communiquées par la SRM. Le taux d’achèvement dépasse actuellement les 60 %. Grâce à leur conception compacte, ces stations permettent une mise en service rapide, bien plus efficace que celle des infrastructures conventionnelles.
Interrogé à ce sujet,
Mouhcine Moursli, chef du service d’exploitation d’eau potable au sein de la SRM Casablanca-Settat, souligne : « Ce projet incarne l’engagement de la SRM à sécuriser l’accès à l’eau potable pour les habitants de la région. » Et d’ajouter : « Nous poursuivons les travaux avec détermination pour livrer l’ensemble des 28 stations au cours de cette année »
À la fois rapides à installer et moins coûteuses à exploiter, ces
stations monoblocs permettent de renforcer temporairement l’
approvisionnement en eau potable dans les zones les plus exposées au
stress hydrique. Leur déploiement s’inscrit dans un dispositif d’urgence en attendant des solutions structurelles à plus long terme.