LE MATIN
23 Septembre 2024
À 18:45
Les
représentants des étudiants en pharmacie ont réussi à conclure un accord avec le
ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation, après l'intervention du
Médiateur du Royaume. Un
procès-verbal a été signé dimanche soir répondant aux revendications des
étudiants en pharmacie, en grève depuis plusieurs mois. Par conséquent, les étudiants ont choisi de mettre un terme à leur
boycott et de reprendre les cours.
Le
ministère de l’Enseignement supérieur a promis d'annuler les
sanctions disciplinaires infligées aux étudiants de la filière et de mettre en œuvre les autres mesures convenues, selon le document dont "Le Matin" détient copie.
En ce qui concerne la
reprogrammation des examens, il a été convenu de planifier une session exceptionnelle unique pour chaque semestre, sans
examens de rattrapage, d'ici la fin du mois de novembre prochain, sous la supervision des
autorités pédagogiques concernées, en tenant compte du
calendrier universitaire en cours.
Cependant, l'attention se tourne désormais vers les
étudiants en médecine, qui ont rejeté la
proposition du Médiateur comme issue à la crise, laissant ainsi des incertitudes planer sur leurs prochaines actions. Selon la
commission nationale des étudiants en médecine, en pharmacie et en médecine dentaire, les résultats du vote organisé à l’échelle nationale montrent un
rejet massif de la proposition, jugée similaire à celle du
gouvernement et ne répondant pas aux préoccupations concernant le sort des étudiants expulsés et des bureaux étudiants.
Un membre de la
commission nationale a déclaré que "suite à ce refus, aucune nouvelle
session d'examen ne sera programmée, à l'exception de la
session exceptionnelle réservée aux étudiants ayant passé l'examen du 5 septembre. Il a également indiqué que "les
étudiants en médecine ayant rejeté cette proposition refusent également de participer à la prochaine
rentrée universitaire".
Vendredi dernier, le Médiateur du Royaume a tenu une réunion avec la commission nationale, pour leur présenter les
résultats de sa médiation avec le
ministre de l’Enseignement supérieur. La proposition a été soumise à un
vote en ligne par les étudiants, aboutissant à une acceptation du côté des étudiants en pharmacie, mais à un rejet de la part des étudiants en médecine. Ces derniers, depuis des mois, exigent l’exemption des
cinq promotions actuelles de la
réduction des années d’études, l’annulation des
sanctions disciplinaires contre leurs représentants et la
dissolution des conseils étudiants – des revendications.