Noura Mzaghrani
22 Décembre 2024
À 16:20
Alors que les
mois de septembre et octobre avaient des températures proches des
normales climatiques, avec des anomalies modérées autour de +0,2 °C, novembre 2024 s’est démarqué en établissant un record historique, précise la
direction générale de la météorologie. Avec une
anomalie exceptionnelle de +3,09 °C, ce mois devient le plus chaud jamais mesuré pour cette période, soulignant l’intensification du
réchauffement global.
Des précipitations en dents de scie
Côté précipitations,
l’automne 2024 a été marqué par de fortes disparités. Le
mois de septembre a connu une pluviométrie supérieure à la normale, notamment dans le Sud-Est du Maroc, une région qui reçoit habituellement peu de précipitations, note la même source. Cependant, cette tendance n’a pas suffi à équilibrer le bilan saisonnier :
l’automne s’est achevé avec un déficit pluviométrique global de 16 %.
Novembre, en particulier, a été extrêmement sec à l’échelle nationale, enregistrant un déficit de précipitations de -82 % par rapport aux
normales climatologiques. Cette sécheresse persistante accentue les difficultés pour les
écosystèmes et les
ressources en eau dans un contexte déjà fragilisé par le
changement climatique.
Les signes d’une crise climatique persistante
Ces
anomalies climatiques mettent une nouvelle fois en évidence les effets croissants du
réchauffement climatique, souligne la DGM.
Records de chaleur,
sécheresse récurrente et
précipitations irrégulières illustrent les défis auxquels le
Maroc et le monde entier sont confrontés face à l’évolution du climat.
L’automne 2024 n’est pas qu’une exception : il est le reflet d’une
tendance alarmante qui appelle à des actions concrètes pour atténuer les impacts de ces
bouleversements sur les populations et les écosystèmes.