En janvier, la
température moyenne a battu un record, "excédant de +3,8°C les normales de la période 1991-2020", a déclaré
Houcine Youaabed, responsable de la communication à la Direction générale de la météorologie
DGM. Il s'agit "du mois de janvier le plus
chaud depuis les premières mesures en 1940", a-t-il précisé à l'AFP.
Les précédents
records nationaux s'établissaient à +2,9°C en janvier 2016, par rapport aux
normales saisonnières, et à +1,5°C en janvier 2010.
En février, plusieurs régions ont constaté une hausse de plus de 10°C par rapport aux
moyennes mensuelles habituelles, d'après la DGM.
Des
records mensuels ont été battus, comme dans la ville côtière de Safi, qui a enregistré 35,6°C le 14 février (contre 34,7°C en février 1960).
"Ces événements récents au
Maroc s'inscrivent dans une tendance mondiale" et "reflètent les conséquences du
réchauffement climatique parmi lesquelles une intensification des phénomènes météorologiques", a noté M. Youaabed.
La
pluie doit revenir au Maroc dans les jours à venir mais seules des
précipitations de grande ampleur pourront compenser les
déficits et bénéficier au secteur agricole, qui emploie environ un tiers de la population en âge de travailler.
Le pays, où les températures ont récemment frôlé les 37°C par endroits, fait face à sa sixième année consécutive de
sécheresse qui risque d'affecter lourdement
l'agriculture, un secteur clé de l'économie représentant environ 14% des
exportations.