LE MATIN
30 Avril 2025
À 09:25
Dans sa réponse à une question sur la situation des personnes atteintes de
troubles mentaux et psychiques, posée par le groupe socialiste-opposition Ittihadie lors de la séance des questions orales, M.
Tahraoui a souligné que le ministère accompagne la réforme de l'arsenal juridique et réglementaire relatif à la
santé mentale à travers la révision du cadre législatif de la
santé psychique et la mise en place de
protocoles thérapeutiques pour les troubles à aspect prioritaire.
Malgré les contraintes liées au
manque de ressources humaines spécialisées et à leur répartition, le ministère s’est engagé à renforcer l’offre de soins spécialisés, a-t-il relevé, soulignant que le nombre de professionnels spécialisés en santé mentale et psychique a atteint 3.230 en 2025.
Ces cadres, a-t-il précisé, englobent notamment 319
médecins spécialisés en psychiatrie dans le secteur public et 274 dans le secteur privé, en plus de 62
médecins spécialisés en pédopsychiatrie dans le public et 14 dans le privé, outre 1.700
infirmiers spécialisés en santé mentale dans le public.
M. Tahraoui a également fait savoir que 123
postes budgétaires ont été réservés au secteur en 2024 et 2025, dont 34 postes de
médecins spécialisés en psychiatrie et 89 infirmiers spécialisés en santé mentale.
Par ailleurs, le ministère a augmenté le nombre de
places pédagogiques au sein des
Instituts Supérieurs des Professions Infirmières et Techniques de Santé, tout en coordonnant avec le
département de l’enseignement supérieur pour actionner les commissions régionales de formation pratique, a-t-il précisé.
Et d’ajouter qu’une
convention-cadre signée en 2022 est en cours de mise en œuvre afin d’intensifier l’offre de formation et la
recherche scientifique dans ce domaine à l'horizon 2030.
M. Tahraoui a également indiqué que le ministère oeuvre, dans le cadre du plan stratégique national multisectoriel de santé mentale 2030, à la généralisation des
services de santé mentale et psychique intégrés au sein des
hôpitaux publics, au développement des unités de consultations psychiatriques externes, à la mise en place d’équipes de gestion des crises psychosociales et au renforcement des services de réhabilitation psychologique et sociale.