LE MATIN
03 Janvier 2025
À 10:36
Selon l'étude publiée dans la
revue scientifique "
Environmental Science & Technology Letters", l'un des composants phares utilisé par les marques dans la confection des
montres connectées est susceptible d'émettre des
PFAS, les substances
perfluoroalkylées et
polyfluoroalkylées, qualifiées de
polluants éternels.
Les
scientifiques américains pointent particulièrement du doigt, le
fluoroélastomère, un matériau présentant des propriétés « élastiques » utilisé dans la confection des bracelets des montres connectées. L'étude précise que ce composant a été détecté dans les modèles
Apple Watch,
Huawei Watch Fit 3 et
Pixel Watch 3.
Le
polymères synthétiques fluoré incriminé peut se décomposer en
acide perfluorohexanoïque (PFHxA), un PFAS présent alors dans les bracelets au contact de la peau. Un phénomène qui pourrait impacter la
santé des consommateurs, d’après l’
agence nationale de sécurité sanitaire (Anses). Augmentation du taux de
cholestérol,
cancers, effets sur la
fertilité et le développement du
fœtus, sur le
foie, sur les
reins, sont autant de risques auxquels s’exposent les adeptes de ce type de montres.
Le PFHxA possède une structure chimique proche de celle d'autres acides perfluoroalcanoïques bien connus, comme le
PFOA (acide perfluorooctanoïque), que le
Centre international de recherche sur le cancer a identifié comme « cancérogène pour l’Homme ».