Société

Mpox au Maroc : Pas d’inquiétude, rassure Dr. Tayeb Hamdi

Le Maroc a récemment enregistré son premier cas de Mpox, connu sous le nom de variole du singe. Cet événement, bien que bouleversant, ne doit pas inquiéter les Marocains, selon Dr. Tayeb Hamdi, médecin et chercheur en systèmes de santé qui affirme qu’il est important de respecter les protocoles de santé publique.

Dr. Tayeb Hamdi.

13 Septembre 2024 À 15:45

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Après la confirmation du premier cas de Mpox au Maroc, Dr. Tayeb Hamdi se veut rassurant. Selon lui, cette détection n'est nullement surprenante, mais plutôt une évolution attendue compte tenu de la propagation du virus à travers le monde. Il a indiqué que "tous les pays du monde sont vulnérables", en particulier le Maroc, qui entretient des relations étroites avec les pays africains, où le virus circule davantage.

Détection du premier cas de Mpox, une preuve d'efficacité du système de surveillance

Dr. Hamdi a souligné également que "la détection de ce premier cas n'est pas un échec du protocole de santé marocain, bien au contraire, c’est une preuve que le système de santé marocain, avec son protocole de riposte, a très bien fonctionné", a-t-il affirmé. Et d’ajouter que "les objectifs des systèmes de veille, de surveillance et d'alerte ne sont pas de stopper l'entrée d'un virus dans le pays, mais de détecter les cas importés le plus tôt possible". L’enjeu est alors de limiter les cas secondaires et de contenir la transmission locale.

Pas d'inquiétude, mais vigilance !

Bien que la situation ne doit pas susciter la panique, la vigilance reste de mise. Tayeb Hamdi rappelle qu’il est essentiel de suivre les mesures d’hygiène habituelles, comme le lavage régulier des mains, et d’éviter tout contact avec des personnes présentant des symptômes similaires à ceux du Mpox. Ces précautions doivent être maintenues afin de limiter la propagation potentielle du virus. « Il ne faut pas attendre des centaines de cas pour prendre les précautions. Celles-ci sont à prendre pour justement éviter la multiplication des cas », a-t-il précisé.

Que faut-il faire ?

Pour l'instant, les mesures de santé publique au Maroc sont adéquates, a rassuré le médecin, notant qu’ « une population bien informée, des professionnels de santé conscients des symptômes et un système de surveillance performant sont les éléments clés pour contrôler la situation ». Il a souligné également l'importance de la solidarité internationale. « Les pays développés, qui disposent de vaccins, de tests et de ressources financières, devraient partager ces moyens avec les pays africains qui sont en première ligne face à ce virus », a fait remarquer Dr. Hamdi. Cela permettrait, selon lui, de freiner la propagation du Mpox à l’échelle planétaire.
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