Société

OCP Fondation : plus de 200 projets d’impact déployés en 2024 dans 13 pays

Dans son rapport d’activité 2024, la Fondation OCP dévoile un large éventail d’initiatives menées au Maroc et en Afrique subsaharienne, illustrant un engagement renforcé en faveur du développement durable, de l’innovation sociale et du partage des connaissances. Plus de 200 projets ont été soutenus à travers une démarche territoriale inclusive, en collaboration avec les acteurs institutionnels, académiques et communautaires.

20 Avril 2025 À 09:46

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En 2024, la Fondation OCP a consolidé son rôle d’acteur central du développement humain durable, à travers une mobilisation multisectorielle ayant touché plus de 89.000 bénéficiaires directs dans 13 pays. Portée par le principe du Servant Leadership, l’année écoulée s’est distinguée par une montée en puissance de projets structurants. Organisé autour de quatre grands axes d’intervention — éducation & innovation, développement agricole, entrepreneuriat & inclusion, et développement territorial — le bilan annuel illustre une approche résolument collaborative et intégrée, tournée vers les besoins des communautés locales. S’appuyant sur une approche collaborative, la Fondation a étendu ses partenariats stratégiques, notamment avec l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), les filiales du Groupe OCP et des ONG internationales. Ensemble, ils ont co-construit des solutions répondant à des défis aussi variés que l’accès à une éducation de qualité, la résilience des communautés rurales ou le développement de la recherche scientifique appliquée.

Parmi les chiffres-clés du rapport : 75.234 bénéficiaires éducatifs, 590 hectares reboisés, 153 projets R&D soutenus et 281 partenaires mobilisés. L’action éducative reste un pilier majeur avec plus de 70.000 apprenants accompagnés dans des environnements modernisés, et des efforts accrus pour l’inclusion, notamment envers les élèves en situation de handicap.



Sur le plan international, la Fondation a poursuivi sa présence dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne, soutenant des coopératives féminines, des établissements éducatifs et des initiatives agricoles durables. Une action saluée pour son caractère intégré et sa capacité à générer un impact pérenne.

Le savoir comme levier d’émancipation

L’un des piliers majeurs de l’action de la Fondation demeure le soutien à l’éducation et à l’innovation. En partenariat avec plusieurs universités marocaines et africaines, la Fondation a accompagné des programmes de bourses, des projets de recherche appliquée et des infrastructures éducatives. Le rapport met en lumière l’ouverture de bibliothèques, la digitalisation de contenus pédagogiques, ainsi que l’encadrement de jeunes chercheurs dans des domaines liés à l’agriculture durable, l’intelligence artificielle ou encore l’ingénierie des sols.

Une agriculture durable au cœur de la transformation rurale

Le soutien au monde agricole reste un axe structurant. En 2024, la Fondation a étendu ses programmes de formation auprès de centaines de petits agriculteurs dans différentes régions marocaines, notamment via l’initiative « School Lab », qui associe vulgarisation scientifique et pratiques agricoles respectueuses de l’environnement. Des projets pilotes d’irrigation durable et de valorisation des ressources hydriques ont également vu le jour dans des zones à fort stress climatique.

Inclusion économique et entrepreneuriat social

La Fondation a intensifié ses efforts en matière d’inclusion économique, en soutenant des coopératives rurales, en accompagnant des porteurs de projets via des incubateurs régionaux, et en finançant des formations professionnalisantes dans les secteurs de l’artisanat, du numérique et de la gestion coopérative. Cette dynamique a notamment permis à de nombreuses femmes rurales d’accéder à des outils de gestion, de production et de commercialisation.

Ancrage territorial et gouvernance partagée

Ce qui distingue l’approche 2024 est l’accent mis sur la co-construction des projets. Le rapport insiste sur la méthode de travail de la Fondation : travailler « avec » les territoires, et non « pour » eux. Cela se traduit par des diagnostics participatifs, des concertations régulières avec les élus, les associations locales et les jeunes. Des projets emblématiques de réhabilitation d’espaces publics, d’infrastructures sanitaires ou de centres culturels ont ainsi été menés dans les régions de Béni Mellal-Khénifra, Drâa-Tafilalet ou encore Guelmim-Oued Noun.

La Fondation OCP poursuit avec constance une vision du développement ancrée dans la proximité, l’innovation et la justice sociale. À l’heure où les enjeux environnementaux, économiques et éducatifs s’entrecroisent, cette feuille de route territoriale — fondée sur l’écoute, l’activation des compétences locales et le partage du savoir — apparaît plus que jamais pertinente. Un modèle à suivre, dans un monde en quête de sens et de solutions durables.
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