Société

"Parlons Territoires" by OTED : le model institutionnel du douar en débat

L'initiative citoyenne OTED organise le jeudi 10 octobre, une nouvelle rencontre dans le cadre du webinaire "Parlons Territoires". Le débat portera sur "Nos douars entre patrimoine socioculturel et dilution institutionnelle". 

06 Octobre 2024 À 10:34

En zone rurale et périurbaine, le douar est l'unité sociale, économique et territoriale de base de l'organisation sociale. Ces unités sont de véritables gardiens du patrimoine naturel, matériel et immatériel marocain. De ce fait, la préservation du douar et les différentes actions qui lui permettent de traverser le temps, font partie des grandes stratégies nationales qui englobent ces aspects. "Cependant le douar n'a pas d'existence institutionnelle ou une reconnaissance administrative claire comme "collectivité territoriale" au même titre que la commune par exemple", soulignent les organisateurs du webinaire "Parlons Territoires" dans une note introductive de sa prochaine rencontre placée sous le thème : "Nos douars entre patrimoine socioculturel et dilution institutionnelle".

"Le récent et dramatique séisme qu’a connu notre pays, a mis en exergue les différents rôles joués par le douar et ses habitants dans le développement et dans la préservation du patrimoine et de la ressource naturelle. Son mode organisationnel ancestral est toujours appelé au renfort lorsqu’il s’agit de résoudre des crises", ajoute la même source.

Les chercheurs et experts invités par l'OTED, l'organisation (O'Territorial Empowerment and Developpment), vont s'interroger sur les leviers à actionner pour préserver le douar et faire progresser ses habitants tout en jouant son rôle social et culturel. D'autres questions seront au coeur du débat : Comment assurer le transfert de culture et de tradition ? Faut il assurer l’inclusion du savoir-faire local et culturel dans le cursus scolaire ? Quel model institutionnel pour faire vivre les douars en réseau ? L’intercommunalité détermine le douar. Est ce qu’elle ne devrait pas d’abord passer par l’inter douar ? Est-ce que le douar peut il continuer à être indépendant du processus politique ? Quel model et outils pour accompagner son développement ? Et que devrions nous prévoir pour faire face aux problématiques conjoncturels tels que le mouvement migratoire ou la sécheresse ? Sur le model participatif « jma3a », comment peut-on redonner vie à des véhicules instit complémentaires ?

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