LE MATIN
30 Janvier 2024
À 16:45
La méthode consiste à remplacer le tissu hépatique endommagé par une
structure cellulaire spéciale qui stimule la
régénération des propres
tissus du corps. L'implant sera fabriqué individuellement pour chaque patient à l'aide d'une
imprimante 3D sur une matrice composée d'
aérogel, un matériau poreux spécial obtenu à partir de
biopolymères. Le tissu obtenu sera ensuite traité avec des
antibiotiques anti-inflammatoires et les
cellules souches du patient pour accélérer le
processus de guérison.
Lire aussi : L'INO réussit sa deuxième transplantation hépatique à partir d'un donneur vivant«Nous développons une approche qui permettra de cultiver un certain tissu à l'extérieur du corps, d'assurer la fusion des tissus lors du processus de
transplantation, d'accélérer les processus de régénération et de restaurer les
fonctions de l'organe», a indiqué, dans un communiqué,
Pavel Tsygankov, chef de projet et chercheur principal à l'université de technologie chimique.
«L'aérogel se dégrade progressivement sans nuire à notre corps, les cellules se multiplient progressivement et des
tissus sains se forment», a expliqué
Andreï Abramov, chercheur junior à l'Université.
En dépit des résultats prometteurs, il faudra plusieurs années pour introduire cette méthode dans la
pratique médicale, car un cycle complet d'
études précliniques et cliniques par les développeurs est nécessaire. Cependant, les scientifiques affirment qu'à l’avenir, cette approche pourrait être utilisée pour réparer non seulement le
foie, mais également d’autres organes.