dans le groupe A. Le match d’ouverture de la grand-messe africaine opposera d’ailleurs les
, le 21 décembre prochain. Le sélectionneur des Comores,
Le technicien de 56 ans, véritable globe-trotter qui a exercé sur plusieurs continents et qui connaît fort bien le
. Selon Cusin, les Lions de l’Atlas sont sur un piédestal et devront lutter pour maintenir cette situation : «La pression est sur le Maroc pour ce match d'ouverture. Ils ont atteint les demi-finales de la Coupe du monde et ont battu à la fois l'Espagne et le Portugal. Nous ne saurons qu'en décembre si le tirage au sort nous a été favorable ou non. L'AFCON est connue pour ses surprises, et nous devons être prêts le jour du match.»
Avant de superviser les Comores,
Stefano Cusin avait coaché le Soudan du Sud et avait disputé plusieurs rencontres qualificatives sur le sol marocain, en raison de la convention liant la FRMF à plusieurs fédérations du continent. Il a également mené les Comores lors des
matchs de qualification au
Maroc. L’Italien ne débarquera donc pas en terre inconnue, comme il l’a confié en début de semaine : «En l'absence de stades homologués aux Comores, on a joué quasiment tous nos matchs des éliminatoires au Maroc. Avant ça, j'étais l'entraîneur du Soudan du Sud, et là aussi on jouait au Maroc. On sera à la maison.» Les facteurs de motivation sont donc nombreux pour Cusin, qui a également rappelé que le soutien de leurs supporters les pousse à se surpasser : «Comme tous les pays d'Afrique, les Comores sont une nation de football. Étant un petit pays en termes de population, le football offre de la visibilité. Les gens sont fiers lorsque nous battons des équipes comme le Ghana ou notre voisin Madagascar».
L’historique des confrontations plaide en faveur des Lions
Nommé en 2023 au beau milieu d’une crise entre la fédération et plusieurs joueurs cadres des Comores, Stefano Cusin avait réussi à imposer un climat saint en sélection avant de réussir l’exploit de qualifier le pays en tant que leader de sa poules en éliminatoires de la CAN, une première dans l’histoire des Comores. Titulaire de la licence pro de l’UEFA, le technicien avait roulé sa bosse un peu partout à travers le monde avant d’atterrir aux Comores (Angleterre, Bulgarie, Émirats arabes unis, RDC, Chypre, Afrique du Sud, Iran, Libye, Arabie saoudite).
Pour rappel, le Maroc avait croisé le fer avec les Comores pour la dernière fois lors de la CAN 2022 au Cameroun, au cours de la deuxième journée de la phase de poules. Les Lions de l’Atlas s’étaient imposés sur le score de 2-0, avec des buts de Selim Amallah et de Zakaria Aboukhlal. Les Coelacanthes avaient réussi une prestation historique lors de la CAN 2022 au Cameroun, se qualifiant en huitièmes de finale pour la première fois de leur histoire. L’équipe a ensuite réalisé une belle campagne de qualification en 2024, en s’offrant notamment une victoire face à la Tunisie.