Sports

CAN 2025 : les Lions de l’Atlas décidés à dominer les Aigles maliens et à se qualifier en huitièmes

Après une entrée en matière réussie face aux Comores (2-0), l'équipe du Maroc dispute, ce vendredi (21 h), son deuxième match de la phase de groupes de la CAN 2025 contre le Mali. Un choc encore plus relevé face à une équipe malienne qui se retrouve dos au mur après son match nul (1-1) contre la Zambie. Une victoire serait synonyme de qualification pour les huitièmes de finale pour les Lions de l’Atlas. Les hommes de Walid Regragui devraient tout donner pour décrocher les trois points. Le sélectionneur national n’a pas livré d’indices sur le onze de départ, mais il pourrait réorganiser sa ligne défensive à la suite de la blessure de Saïss et entamer la rencontre avec El Kaabi ou En-Nesyri en pointe.

26 Décembre 2025 À 10:05

Your browser doesn't support HTML5 audio

Le choc du groupe A de la CAN 2025 oppose, ce vendredi à 21 h, l'équipe du Maroc au Mali dans un match qui s’annonce haletant. Les Lions de l’Atlas, équipe du pays hôte, arrivent en pleine confiance après leur victoire convaincante (2-0) face aux Comores lors du match d’ouverture, grâce à des réalisations de Brahim Díaz et à un somptueux retourné acrobatique d’Ayoub El Kaabi. De leur côté, les Aigles du Mali, accrochés (1-1) par la Zambie, malgré un but de Lassine Sinayoko et un penalty manqué d’El Bilal Touré, doivent impérativement réagir pour rester dans la course à la qualification.



Ce duel met aux prises deux sélections aux profils contrastés, mais animées par la même ambition. Le Maroc, porté par un effectif étoffé et une dynamique exceptionnelle – marquée par une série record de victoires consécutives en matchs internationaux –, affiche une solidité défensive impressionnante et une grande maîtrise tactique.

Les qualités des Lions de l’Atlas sont évidentes : une défense hermétique menée par Nayef Aguerd et Noussaïr Mazraoui, un milieu créatif avec Azzedine Ounahi, Sofyan Amrabat ou Neil El Aynaoui, capable de dominer la possession, et une attaque variée portée par la technique de Brahim Díaz et la puissance d’El Kaabi. D’ailleurs, Walid Regragui pourrait opter pour un onze de départ avec El Kaabi ou En-Nesyri en point à la place de Rahimi. À domicile, devant un public fervent, cette équipe excelle dans la gestion des matchs et le pressing haut, rendant ses transitions offensives redoutables. Cependant, la sélection nationale n’est pas exempte de défauts. Malgré un volume de jeu souvent élevé, les Lions peinent parfois à convertir leurs occasions et affichent une certaine dépendance aux fulgurances individuelles pour débloquer les situations. La pression de l’enjeu pourrait également peser sur les épaules des joueurs, surtout si le Mali opte pour un bloc bas et compact.

Le Mali, un adversaire sérieux et coriace

Le Mali dispose d’atouts indéniables qui en font un adversaire redoutable pour le Maroc. Les Aigles se distinguent par leur puissance physique, leur vitesse sur les ailes avec des joueurs comme Lassine Sinayoko ou Néné Dorgeles, ainsi qu’une organisation tactique rigoureuse sous la houlette de Tom Saintfiet. Leur milieu, potentiellement renforcé par Yves Bissouma, s’il est apte, apporte de la densité et des options offensives, à l’image de Kamory Doumbia, capable de percées décisives. Historiquement performants en phases finales, les Maliens savent exploiter les contres et les duels aériens, avec une défense solide articulée autour de Mamadou Fofana.

Mais les faiblesses maliennes sont tout aussi visibles : un manque de réalisme devant le but, observé contre la Zambie où ils ont concédé l’égalisation dans le temps additionnel malgré leur domination, et une irrégularité chronique qui les empêche souvent de franchir le cap des quarts de finale. La blessure de Bissouma, conjuguée à la méforme de certains attaquants comme El Bilal Touré, pourrait également priver les Aigles de créativité face à un bloc marocain bien organisé.
Copyright Groupe le Matin © 2025