Youssef Moutmaine
21 Avril 2024
À 20:47
La mission de la Renaissance de Berkane en Coupe de la CAF était déjà ardue avant ce dimanche 21 avril, face au tenant du titre, l’USM Alger. Désormais, la situation sera nettement plus compliquée, puisque la manche aller de la demi-finale, prévue dimanche en soirée au stade 5 juillet en Algérie, n’a finalement pas été jouée. Selon nos sources, le président de la Renaissance de Berkane Hakim Benabdellah, qui s’était réuni avec les joueurs une heure avant le coup d’envoi de la rencontre, a rencontré les officiels de la CAF, demandant à ce qu’un procès verbal soit établi quant à la situation dans les vestiaires. Au lieu de rendre au club ses équipements qui ont été confisqués dans l’aéroport vendredi, comme édicté par le Comité des compétitions interclubs de la CAF, les autorités algériennes ont proposé de nouveaux maillots, en prenant le soin d’enlever la carte du Maroc, arborée par la Renaissance depuis le début de sa campagne en Coupe de la CAF cette saison.
Le président de la RSB a donc assuré que son équipe n’allait pas voir les autorités algériennes outrepasser la décision de la CAF sans réagir. La RSB s’est accrochée à son droit de récupérer ses maillots originaux, puis a refusé d’entamer le match sans que la décision du Comité des compétitions interclubs ne soit respectée. Les joueurs ont tous fait le déplacement au stade 5 juillet, mais n’ont pas investi la pelouse en l’absence de leurs maillots. La balle est désormais dans le camp de la Confédération Africaine de Football, qui devra trancher et désigner un vainqueur de la rencontre sur tapis vert, à moins que cette manche aller ne soit reprogrammée.
Pour rappel, le Comité des compétitions interclubs de la CAF avait décidé samedi que les maillots de la RSB étaient conformes aux règlements de la compétition. La fédération algérienne avait ensuite interjeté appel, mais la CAF a réitéré sa décision en faveur de la RSB dimanche. Une décision qui n’a malheureusement pas été respectée, dimanche au stade 5 juillet.