Amine El Amri
06 Octobre 2024
À 16:32
C’est une déclaration qui sera dans les highlights de
Rulani Mokwena, en tant que coach de
Botola. Au terme du match opposant le
Wydad au
Hassania, le technicien sud-africain a, sans le vouloir, endossé le rôle de porte-parole des supporters de tous horizons.
«C’était un match difficile», a tout d’abord indiqué
Mokwena, laissant penser qu’il allait aborder le côté technico-tactique du match. «Ce qui l’a rendu encore plus difficile, c’est l’
absence des supporters. Le fait que l’on joue devant des gradins vides m’inquiète. Des gens m’ont appelé depuis la Grande-Bretagne, après le premier match contre le
MAS, pour me dire qu’il y avait environ 2,3 millions de gens qui regardaient», a-t-il raconté au sujet de la popularité de la Botola.
«Imaginez un pays qui a terminé troisième aux
JO, demi-finaliste de la
Coupe du monde et qui se qualifie régulièrement aux grandes compétitions, qui va accueillir la
CAN, qui va accueillir la
Coupe du monde... Imaginez l’image que l’on envoie à ces 2,3 millions qui nous regardent autour du monde.»
Mokwena cite ensuite
Luis Enrique : «jouer dans des stades vides, c’est comme danser avec votre sœur». «Sans les supporters, le football perd quelque chose, alors j’espère que les autorités vont résoudre cette situation. On a besoin de nos supporters, parce qu’on joue pour eux et ils nous poussent», a-t-il martelé, fermant la parenthèse, pour expliquer que son équipe s’est améliorée en deuxième mi-temps. Mémorable.