Interrogé sur le
climat social en France et le fait de savoir si le
Comité international olympique (CIO) craignait des
grèves,
Pierre Olivier Beckers a répondu "non, nous n'avons pas de crainte" car "le dialogue est ouvert", a-t-il assuré. "Nous sommes très conscients que des solutions seront trouvées".
Le
syndicat de la CGT a annoncé le dépôt de
préavis de grève dans la
fonction publique après avoir décerné "un
carton rouge" au
gouvernement et demandé la tenue d'une table ronde.
Pierre Olivier Beckers a donné, comme souvent à l'issue de ce type de rencontre, "ses encouragements" au comité d'organisation qui "se trouve là où il doit être à ce moment du projet".
Alors que le ministère de l'Intérieur a précisé cette semaine les jauges de la
cérémonie d'ouverture inédite sur la Seine et les conditions d'accès aux
places gratuites sur les quais hauts, désormais
sur invitation et non plus sur inscription,
Tony Estanguet, patron du
Cojo, a assuré que "la promesse reste inédite".
Le directeur général du Cojo,
Etienne Thobois, a précisé de son côté que s'agissant des JO "deux millions de billets restent à vendre, dont un million sur le
football", et une nouvelle phase de vente se tiendra mi-avril à 100 jours de l'ouverture des JO.
Interrogé sur les critiques adressées tant à l'organisation des JO qu'à l'Etat, le CIO a dit n'en avoir "aucune surprise parce qu'il est tout à fait évident que les mois qui précèdent la cérémonie d'ouverture d'une édition des
Jeux olympiques ne sont pas des mois faciles", notamment pour les résidents en raison des travaux.
"On sait que beaucoup de travailleurs vont être impactés par un été long, chaud, avec une perturbation de leur rythme et calendrier habituels et cela amène beaucoup de questions", a-t-il ajouté. "Ce fut le cas à
Londres", a-t-il assuré.
"Les indicateurs sont bons à 140 jours, les plans continuent à se dérouler sans accroc", a assuré Tony Estanguet.