Le mercato d'été flambe à un an du Mondial (Fifa)

Selon un rapport publié mercredi par la Fifa, les clubs ont déboursé au total 9,76 milliards de dollars (8,36 milliards d'euros) pour recruter des joueurs à l'étranger, soit environ 50% de plus que lors du prudent mercato estival 2024, et très au-dessus du précédent record de 2023 (7,43 milliards).



Le prospère championnat anglais, où Liverpool s'est particulièrement illustré en s'offrant à la fois Florian Wirtz, Hugo Ekitike et Alexander Isak, reste nettement en tête des acheteurs avec 3,19 milliards de dollars déboursés.

L'Allemagne suit loin derrière (980 millions), devant l'Italie (950 millions) et la France (730 millions), alors que l'Arabie Saoudite ne pointe plus qu'au sixième rang après s'être hissée à l'été 2023 à la deuxième place, quand elle multipliait les opérations spectaculaires.

L'Angleterre domine également le classement des vendeurs (1,55 milliard encaissés), mais se voit talonner par la France (1,27 milliard) et l'Allemagne (1,25 milliard), dont les modèles économiques sont traditionnellement tournés vers la formation et la valorisation des jeunes joueurs.

Chez les femmes, à des montants très nettement inférieurs, le marché poursuit sa progression avec un bond de 80% par rapport à la même période de 2024, pour atteindre 12,3 millions de dollars d'indemnités - dont plus de 4 millions dépensés par les clubs américains.

« Le marché des transferts est très dynamique dans le football masculin comme dans le football féminin », a observé Emilio García Silvero, directeur de la division Juridique et Conformité de l'instance footballistique internationale. « À un an de la Coupe du Monde de la FIFA 2026, cette évolution est très intéressante. Les chiffres du football féminin sont particulièrement remarquables, car ils confirment la croissance exponentielle du football féminin de clubs. »