au Maroc, il y a généralement deux volets qui semblent vivre dans deux mondes parallèles. C’est le cas au
. Sportivement, les Verts ont concédé deux matchs nuls en autant de rencontres amicales internationales.
Sur le plan financier, les choses ne semblent pas s’améliorer. La formation casablancaise est de retour au Maroc après deux semaines de stage en Tunisie, où les Verts ont disputé un match amical, sanctionné par un nul (1-1) face au
Samedi, au stade
Larbi Zaouli, les coéquipiers de
Mohamed Boulacsout n’ont pu faire mieux que le match nul (0-0) face à la formation émiratie d’Al Aïn, en dépit du nombre incalculable d’occasions créées. Bouzok, Zerhouni et les autres se sont évertués à rater devant le but, parfois par malchance, mais souvent par manque de sang froid.
En face, la formation coachée par Hernan Crespo a certes quelques forfaits, comme sa superstar
Soufiane Rahimi, mais ceux qui étaient là n’ont pas démérité, à l’image de
Laba Kodjo, ancien attaquant de la RS Berkane, qui a failli ouvrir le score à plusieurs reprises. Les deux équipes, amies de longue date, font donc match nul. En parallèle, l’accord de partenariat a été élargi et comprend désormais les opérations de mercato entre les deux entités, avec la possibilité d’instaurer un système mutuel de prêt de joueurs.
En parlant de mercato, le Raja est toujours dans l’expectative. Interdits de mercato par la FIFA, les dirigeants tentent de résoudre une partie des litiges en cours et d'enregistrer de nouveaux joueurs. «Ce match va permettre à l’entraîneur de définir les besoins dans l’effectif et nous espérons pouvoir lever l’interdiction de mercato, afin de pouvoir satisfaire les besoins en joueurs et pour enregistrer ceux que nous avons déjà signés», a indiqué Adil Hala, président par intérim du Raja. Le club vit également une crise institutionnelle depuis l’arrestation du président Mohamed Boudrika en Allemagne. Habitués à ce que Boudrika résolve les interdictions à coups de millions de dirhams, les supporters du Raja auront du mal à entendre de nouveau la formule «crise financière». Les prochaines semaines s’annoncent intenses pour les champions du Maroc.