LE MATIN
17 Septembre 2025
À 10:55
À l’approche de la
Coupe du Monde 2026, une réforme d’ampleur touche le mécanisme de redistribution financière aux
clubs. Désormais, la
FIFA versera une compensation non seulement aux clubs dont les
joueurs participent à la phase finale, mais aussi à ceux ayant contribué à la phase qualificative.
Ce changement découle du protocole d’accord signé en mars 2023 entre la
FIFA et l’
Association européenne des clubs (ECA). L’objectif est clair : reconnaître équitablement l’apport de tous les clubs engagés dans le processus de qualification et de préparation à la compétition internationale la plus suivie au monde.
« Tout club qui met un joueur à disposition pour un match qualificatif de l’épreuve sera rétribué directement, que ledit joueur dispute ou non la phase finale », souligne la
FIFA dans son communiqué. Cette orientation marque un virage important vers une répartition plus inclusive des retombées financières du tournoi.
Un montant record pour les clubs du monde entier
La FIFA a annoncé un montant total de 355 millions de dollars à répartir entre les clubs concernés. Il s’agit du chiffre le plus élevé jamais alloué dans le cadre de ce programme. À titre de comparaison, lors de la
Coupe du Monde 2022 au Qatar, ce sont 209 millions de dollars qui avaient été distribués à 440 clubs issus de 51 associations membres, représentant les six confédérations.
Avec cette nouvelle enveloppe, la
FIFA anticipe une augmentation sensible du nombre de bénéficiaires. Bien que la liste complète ne soit pas encore arrêtée, il est d’ores et déjà question d’un nombre record de clubs qui profiteront de cette redistribution.
La reconnaissance du rôle des clubs dans l’écosystème mondial
En revalorisant la contribution des
clubs, la
FIFA entend affirmer leur rôle central dans l’économie et la formation du
football mondial. « La contribution de nombreux clubs et joueurs du monde entier aux compétitions préliminaire et finale va désormais être véritablement reconnue à sa juste valeur », a déclaré le président de la FIFA,
Gianni Infantino.
Le nouveau dispositif reflète une volonté de renforcer la coopération entre les institutions du football et les clubs, quel que soit leur niveau ou leur continent d’origine. En valorisant leur investissement humain et sportif dès les premières étapes de la compétition, la FIFA pose les bases d’un modèle plus équitable.