Amine Raad
02 Novembre 2025
À 14:53
Champions d’Afrique 2025, les
Lionceaux de l’Atlas U17 visent désormais un nouvel objectif : atteindre le dernier carré de la
Coupe du monde et, pourquoi pas, soulever le trophée, à l’image de leurs aînés U20, sacrés il y a quelques semaines au Chili. Mais avant d’envisager ce stade de la compétition, les coéquipiers de Chouaïb Bellaarouch devront franchir l’écueil de la phase de groupes, qu’ils entament ce lundi face au Japon. Arrivés jeudi dernier au Qatar, les Lionceaux de l’Atlas ont affûté leurs armes à coups d’entraînements intensifs et de séances vidéo, au cours desquelles le staff technique a disséqué le jeu japonais pour en extraire les points clés à exploiter. Avant de rallier le Qatar, la sélection U17 avait pris part à un tournoi amical à Dubaï, où elle avait accroché le Venezuela (3-3) avant de s’imposer face à la Suisse (2-0).
Une équipe nippone qui privilégie la possession de balle
Le Japon U17 excelle dans la maîtrise du ballon, avec des joueurs capables de relancer proprement et de combiner dans les petits espaces. Leurs circuits courts et triangulations fluides leur permettent de contourner le pressing adverse. Les latéraux participent activement au jeu offensif, multipliant les montées et créant des décalages sur les ailes. Polyvalents, les jeunes Japonais savent s’adapter à plusieurs systèmes de jeu et occupent efficacement la largeur. Parmi les joueurs à surveiller figurent l’attaquant Hiroto Asada, redoutable en transition rapide ou à la récupération haute, ainsi que le défenseur central Yoshitaka Tanaka, véritable roc de la défense nippone. Avec son gabarit imposant, il s’impose dans les duels aériens et stabilise l’arrière-garde japonaise.
Deux changements majeurs avant le coup d’envoi de la compétition
Le sélectionneur national U17, Nabil Baha, a dû effectuer deux remplacements de dernière minute en raison de blessures. Premier coup dur : l’absence d’Ilies Belmokhtar, touché à la cuisse. Artisan du sacre continental, l’ailier marocain se distingue par sa vitesse et sa capacité à débloquer les matchs fermés. Son forfait est compensé par le retour d’Ahmed Mouhoub, remis de blessure à temps pour le Mondial. Autre changement, celui de Nassim El Massoudi, contraint de céder sa place à Bilal Soukat. Deux ajustements importants, mais qui ne devraient pas entamer la détermination d’une équipe marocaine bien décidée à débuter sa campagne mondiale par un résultat positif face au Japon.