03 Octobre 2024 À 16:00
La défense centrale est visiblement le chantier principal de cette équipe. «Cela ne m’inquiète pas, mais c’est un secteur de jeu qui me pose beaucoup de questions pour l’avenir. Depuis que Romain Saïss ne joue plus... J’espère qu’il va vite régler sa situation en club, parce qu’avec son expérience, il laisse un vide dans un poste très important. On a fait jouer Abqar, on a testé Abdelhamid et aujourd’hui je voudrais voir Jamal Harkass et le petit Abdelhamid Aït Boudlal, qui représente l’avenir. On veut le voir au sein du groupe, voir s’il est prêt. C’est un peu comme (Adam) Aznou et ce sont des postes où on doit préparer l’avenir avec toutes les échéances qui arrivent.»
Outre les absents pour cause de blessure, d’autres habitués ont été laissés à la porte de la tanière pour différentes raisons. Chez les gardiens de but, Mehdi Benabid, en conflit avec l’AS FAR, n’a pas passé le cut. Il est relevé par la révélation du début de saison, Salaheddine Chihab, auteur d’un départ excellent en championnat. Au milieu de terrain, Amir Richardson n’est pas convoqué en raison de son faible temps de jeu avec la Fiorentina. À sa place, c’est Reda Belahyane qui est admis dans l’entrejeu. Excellent avec la balle, Belahyane est l’un des joueurs prometteurs de Hellas Vérone, avec lequel il est titulaire au poste de relayeur. Avec le retour d’Ismael Saibari et la présence de Bilal El Khannouss, c’est le secteur de jeu où la moyenne d’âge ne cesse de baisser.
En attaque, on retrouve les indéboulonnables En-Nesyri, El Kaabi, Ezzalzouli et Rahimi. Amine Adli, Eliesse Ben Séghir et Ilias Akhomach sont confirmés. Mais la grande nouveauté porte le nom d’Osame Sahraoui. L’ailier de Lille, qui a fait une petite apparition face au Real Madrid en Ligue des champions, a manifesté son choix de jouer pour le Maroc. Dans un poste où la concurrence est très rude, le natif d’Oslo doit désormais faire bonne impression pour devenir un habitué de la tanière. «Nous avons un bassin de 70 à 80 joueurs qui jouent dans le top niveau, a assuré Regragui. C’est ce que nous voulons pour l’équipe nationale. Aujourd’hui, 16 joueurs marocains disputent la Ligue des champions et c’est un record. Forcément, cela va aider la Botola à rehausser le niveau, avec plus de chances de jouer pour le Maroc, à condition de continuer à travailler», a martelé le sélectionneur national.