À l’issue de cette performance, El Mehdi Anjar n’a pas caché sa fierté. «La concurrence était rude, mais nous sommes restés concentrés du début à la fin. Nos cavaliers ont répondu présent et les chevaux étaient dans une forme optimale. Nous espérons maintenir cette dynamique et aller encore plus loin dans les prochains jours», a-t-il déclaré, visiblement porté par l’adrénaline et l’enthousiasme de son équipe.
Le Matin : Le thème choisi pour cette 16e édition du Salon du cheval s’articule autour du bien-être du cheval. Quelles sont les nouveautés et innovations proposées dans ce domaine essentiel de l’élevage équin ? Mohammed El Khohen : Effectivement, la thématique retenue cette année s’intitule «Le bien-être du cheval, trait d’union entre les pratiques équestres». C’est un sujet majeur qui occupe désormais une place importante à l’échelle internationale dans de nombreux forums. Le comité d’organisation et notre président, Son Altesse le Prince Moulay Abdellah Alaoui, ont souhaité mettre en avant ce thème, car il reflète l’importance du cheval au Maroc et la dimension culturelle qui lui est associée, en particulier dans les sports équestres traditionnels, pratiqués depuis des siècles dans notre pays. La deuxième caractéristique de cette édition est la forte participation de pays amis qui nous honorent de leur fidélité. C’est le cas des Émirats arabes unis, présents en force pour témoigner de la qualité et du rayonnement du Salon du cheval, mais aussi pour l’accompagner dans sa dynamique. Leur participation au Concours international Modèles et Allures des chevaux pur-sang arabes est particulièrement marquante, avec un nombre important de chevaux engagés. La finale de ce concours prestigieux se tient jeudi.
Dans le cadre de cette thématique, deux conventions ont été signées mardi entre l’ASC, la SOREC et la Hongrie. Quels en sont les grands axes ? Ces conventions s’inscrivent pleinement dans la vocation internationale du Salon, qui œuvre à développer des liens de coopération dans le domaine équin et dans l’organisation d’événements équestres. Cette année, nous avons choisi la Hongrie, véritable «pays du cheval», avec une tradition équestre ancestrale et une population profondément attachée à cet animal. Leur expertise en matière d’élevage est remarquable. Les accords signés entre l’ASC, la SOREC et le Haras national hongrois de Szilvásvárad marquent une étape importante. Ils permettront d’instaurer une collaboration fructueuse et de tirer profit de l’expérience hongroise dans plusieurs volets liés au bien-être équin.
Le Concours international Modèles et Allures des chevaux pur-sang arabes a franchi un nouveau palier en obtenant le statut de «Title Show». Quelle est votre réaction face à cette consécration ? C’est une véritable reconnaissance, et surtout une fierté. Cette montée en gamme était méritée, compte tenu de la qualité de nos chevaux et de la place qu’occupe aujourd’hui le pur-sang arabe marocain sur la scène internationale. Le passage de la catégorie 5* au rang de Title Show vient récompenser le travail accompli et reflète le prestige de ce championnat. C’est un honneur pour nous tous.