, les passionnés de chevaux avaient l’embarras du choix au cours de la seconde journée du
. Le programme de cette journée de mercredi a réservé une panoplie d’activités afin de répondre aux attentes des visiteurs du Salon. Ainsi, dans la carrière «A» du Salon, les concours d’éleveurs marocains des pur-sang arabes modèle et allure de catégorie A ont rassemblés quelques-uns des plus beaux spécimens du Royaume.
Grand vainqueur de l’édition précédente du concours modèle et allure,
Mohamed El Atouani s’est de nouveau distingué, grâce à la qualité de son haras, ce qui lui a permis de s’imposer avec
Amira Me dans la catégorie Colts. De son côté,
Salah El Houari s'est imposé dans l'épreuve réservée aux juments (Fillies), avec sa monture
Joulia. Tandis que dans le concours Colts,
Mohamed Amine El Atouani a remporté la médaille d'or avec sa jument
Azzar Me. Outre le concours de modèle et allure des pur-sang arabes, cette journée a été marqué par la remise des Prix aux jeunes participants au concours d’art organisé par l’Association du Salon. Plusieurs jeunes
artistes en herbe des régions d’Oujda, El Jadida et Agadir ont été récompensés pour les œuvres qu’ils ont dessinées, où le cheval avait une place de choix.
Découverte des coulisses de l’art ancestral de la tbourida
Avant le coup d’envoi de la compétition du Grand Prix Mohammed VI de tbourida, les sorbas participantes préparent activement leur passage en effectuant plusieurs tâches. Quelques heures avant le début de la seconde épreuve du Grand Prix, mercredi, «Le Matin» a visité les coulisses de la tbourida en compagnie de quelques membres des
sorbas présentes afin de connaître les détails de la préparation des cavaliers. Ainsi, le vice-moqqadem de la sorba de la
région de Laâyoune-Sakia El Hamra,
Abderazzak Tajeddine, a apporté quelques explications sur la préparation de sa sorba pour le tournoi. «On se lève à l’aube pour faire la prière, avant de donner à manger à nos chevaux. Par la suite, on les emmène faire leur bain, on vérifie les fusilles et on les prépare pour la compétition. Après ces étapes, chacun des cavaliers de la sorba s’occupe de sa selle. Ensuite on se réunit tous dans le cadre d’un briefing où on discute de nos points faibles, constatés lors de la journée précédente de la compétition, afin les rectifier. Après la réunion, on fait une prière et on enfile nos costumes pour prendre part au tournoi», a précisé le cavalier de la sorba de Laâyoune-Sakia El Hamra.