LE MATIN
10 Février 2025
À 16:45
Fort d’une longue expérience en gestion et administration,
Belkacemi a occupé pendant plusieurs années le poste de secrétaire général du département de l’Éducation nationale avant de mettre ses
compétences managériales au service d’un autre domaine, tout aussi ambitieux et exigeant : la
gestion des infrastructures sportives.
En janvier 2023, il a été nommé à la tête de la
Société nationale de réalisation et de gestion des infrastructures sportives (SONARGES). Il se retrouve ainsi aux commandes d’un chantier d’envergure : superviser la construction et la modernisation des
stades marocains selon les
standards internationaux les plus exigeants, afin de faire du Maroc une terre d’accueil incontournable pour les plus
grandes compétitions footballistiques.
Aujourd’hui, Belkacemi pilote la rénovation de neuf
stades répartis sur plusieurs villes, dont Rabat, Casablanca, Tanger, Fès, Marrakech et Agadir. Mais son ambition dépasse le simple cadre de la réhabilitation des infrastructures. Il prône une approche innovante où ces enceintes ne sont pas seulement des lieux dédiés aux rencontres sportives, mais de véritables centres de vie pouvant accueillir des
événements sportifs et culturels tout au long de l’année. Un modèle inspiré des
expériences britanniques post-Jeux olympiques de Londres 2012, qui met l’accent sur la
pérennisation et la rentabilité des équipements après les grands rendez-vous sportifs internationaux.
« Nous travaillons pour le Maroc, mais aussi pour l’Afrique », souligne-t-il avec fierté, illustrant ainsi l’ambition du Royaume de s’imposer comme un modèle de référence sur le continent. L’un des symboles de cette vision est sans conteste le projet du
Grand Stade Hassan II. Avec une capacité impressionnante et une infrastructure ultra-moderne incluant une station de train à grande vitesse, ce futur temple du football s’annonce comme l’un des plus grands stades du monde.
Au-delà des infrastructures,
Youssef Belkacemi façonne une vision d’avenir pour le sport marocain. Son approche ne se limite pas à accueillir les compétitions d’envergure, mais s’intéresse également à l’exploitation optimale de ces
événements pour dynamiser l’économie, le tourisme et l’industrie du divertissement. Un pari stratégique qui pourrait faire du Maroc une
destination sportive mondiale bien au-delà de l’horizon 2030.