10 Juillet 2012 À 16:34
Matin Auto : La Classe A est passée d’un Cx de 0,30 pour l’ancienne génération à 0,27 pour la nouvelle génération. Peut-on parler d’une grande prouesse ?Dr Alexander Wäschle : Effectivement, nous pouvons dire que c’est une grande prouesse. C’est un pas très important. Mais c’est une prouesse que nous avions déjà réalisée avec la Classe B qui est passée d’un Cx de 0,30 à 0,26. Cela signifie donc que la Classe A profite de la Classe B.
Comment avez-vous fait pour réaliser cette performance ?Nous avions travaillé sur plusieurs fronts et sur plusieurs détails techniques. D’abord l’obturation de la grille de la calandre. Cette dernière ne laisserait désormais pénétrer l’air pour refroidir le radiateur que lorsqu’il y a un réel besoin. Sinon, elle reste fermée. L’autre grand potentiel est offert par la forme de la caisse qui est maintenant plus ramassée. L’aérodynamisme est également favorisé par un nouveau pare-brise plus plat. Les montants de ce dernier permettent également l’écoulement de l’air. Aussi, la Classe A a un becquet de toit qui fait office de déflecteur et possède des déflecteurs latéraux arrière qui assurent l’écoulement du flux d’air au niveau des blocs optiques arrière. L’écoulement d’air est également favorisé par les roues dans leur ensemble.
Quelles sont les conséquences de cette prouesse sur les performances dynamiques du véhicule ? Cette bonne performance aérodynamique a surtout une bonne influence sur la consommation, la vitesse maxi et les émissions. À titre d’exemple, à une vitesse de 140 km/h sur autoroute, on aura une réduction de 0,4 litre au 100 km.