Comment attirer et retenir les talents

La nomenclature réadaptée

En effet, certains secteurs de la nomenclature actuelle n'assurent pas la signification économique de plus, que plusieurs d'entre eux sont composés d'une seule société, tels que les secteurs «Sylviculture et papiers», «équipements électroniques et électriques», «emballage», «loisirs et hôtels», «ingénierie et biens d'équipements industriels»…«

05 Juin 2008 À 09:16

il est clair que la nomenclature actuelle se trouve inadaptée avec la taille de notre marché, de plus qu'elle ne correspond pas à une référence internationale», a commenté Omar Drissi Kaitouni, le secrétaire général de la Bourse de Casablanca lors d'un séminaire donné au profit des représentants des différentes sociétés cotées. Entrant dans le cadre de la stratégie d'optimisation du fonctionnement de la place, un travail de réflexion et de simulation a été élaboré par l'équipe de la Bourse de Casablanca. Une rénovation qui a consisté à regrouper, au sein d'une même catégorie sectorielle, des secteurs dont la distinction était devenue obsolète, et à l'inverse, à en éclater d'autres, afin de tenir compte de l'apparition de nouveaux métiers. En plus, l'approche internationale a été prise en compte.

Il a fallu opter pour une nomenclature internationale aux normes standard de façon à inscrire la BVC dans une tendance de globalisation, la doter d'une meilleure visibilité à l'international; et permettre aux investisseurs étrangers d'opérer dans le même cadre que celui avec lequel ils sont habitués de traiter. Les responsables du projet ont précisé que l'optimisation du nombre de secteurs de la cote n'offrirait pas seulement une adaptation à la taille du marché mais surtout une meilleure représentativité de la réalité économique du pays.
Tout compte fait, la Bourse de Casablanca a eu un penchant pour la classification sectorielle «ICB» ou «Industry Classification Benchmark» retenue par différents marchés boursiers internationaux (New York Stock Exchange, London Stock Exchange, Euronext, JSE,…). Cette dernière après des petits ajustements devrait être composée de 10 secteurs.

En effet, la société de la bourse de Casablanca avait étudié 3 propositions. Une première se fixe 3 objectifs : adopter l'ICB pour répondre à une norme internationale, trouver une meilleure représentativité sectorielle et enfin, réduire au maximum le nombre de secteurs composés d'une seule société. Résultat de cette première proposition : Ajuster l'ICB en rassemblant les deux secteurs ICB «Télécommunications » et « services aux collectivités » disposant d'une seule société ainsi que le secteur « Services aux consommateurs » autour d'un secteur «Services», le secteur «santé» et «pétrole et Gaz» au niveau du secteur «industrie» ce qui donne un total de 6 secteurs.
La deuxième proposition, elle, se résume tout simplement au fait d'opter pour le Standard international «ICB» et optimiser le nombre de secteurs, soit adopter totalement l'ICB ce qui conduit à un résultat de 10 secteurs.

6 secteurs a été également le résultat de la troisième proposition qui dicte l'adoption d'un libellé sectoriel permettant de rassembler le plus de secteurs composant la nomenclature actuelle à partir de la synthèse des classifications sectorielles de la démarche Benchmark qu'a effectué la BVC. Un Benchmark qui a pris en considération la nomenclature marocaine des activités, la classification sectorielle ICB retenue par différents marchés boursiers (NYSE, LSE, Euronext, JSE,…), Kuala Lumpur stock Exchange, Cairo stock Exchange, Amman stock Exchange.
En fin de compte, c'est la deuxième proposition qui est recommandée. Elle prévoit 10 secteurs dont seulement 2 se composent d'une seule société. Le secteur «Sociétés financières» est le plus volumineux. Il comprend 25 sociétés cotées, suivi du secteur «Biens de Consommation» avec 10 valeurs et du secteur «Technologie» composé de 7…Le secteur «Sociétés de portefeuille holding» sera compris au niveau des sociétés financières.
Copyright Groupe le Matin © 2025