Tandis que s'achève 2009 et que la prochaine l'année se profile déjà, le groupe BMCE Bank engrange les événements à succès d'une année qui n'est pas comme les autres, à la fois pour ses dirigeants et ses centaines d'employés.
LE MATIN
10 Décembre 2009
À 17:03
L'année 2009 a symbolisé cinquante ans d'existence d'une banque, dont la création en 1959, donnait au Maroc un pilier de ses assises économiques et financières. Depuis lors, d'une évolution institutionnelle à une transformation structurelle, elle n'a cessé d'accompagner l'économie nationale, d'être au service des entreprises, de relever aussi le défi de la modernité. A présent, son rayonnement dépasse largement les frontières continentales, sa présence en Afrique, en Europe aussi l'ont rendue d'autant plus incontournable qu'elle ne cesse d'innover en termes de produits et de challenges.
Les dirigeants , en premier lieu, Othman Benjelloun, les employés et les fidèles clients et partenaires de BMCE Bank célèbrent l'année 2009 avec un sentiment de devoir accompli : celui d'avoir conféré à leur institution une dimension singulière. Nous sommes le 25 octobre et le temps a suspendu son vol. Le chapiteau dressé pas loin de l'Amphitrite, est comble. Des dizaines d'invités de marque, officiels notamment, sont venus de Rabat et de Casablanca, accoutrés avec élégance et une dignité sans faille. Ils sont venus à une fête de partage, ils baignent dans une convivialité à toute épreuve que le président Othman Benjelloun, tout à son sens de l'organisation et du détail, a construite patiemment.
Il a su diffuser ainsi l'émotion à travers une salle où les convives, éberlués et enchantés par la dimension spectrale et futuriste du spectacle, ont écouté ses paroles, apprécié la force qu'il met en son discours, voyagé avec lui dans le temps et l'espace, mesuré le chemin parcouru par cette institution dans laquelle bien de gens s'identifient.
«Nous avons pensé, a-t-il dit, à organiser cet événement avec tout le soin qu'il était possible d'apporter, tant nous avons la foi et la conviction que cette grande institution, l'un des piliers du système financier marocain de l'après-indépendance, mérite l'hommage le plus solennel, le plus prestigieux et le plus festif, tant aussi son rôle aura été un rôle clé dans la promotion et la modernisation de l'économie marocaine au cours des cinquante dernières années». A lui seul, un tel propos résume une histoire, riche en péripéties, marquée du sceau du labeur et de la persévérance. Comme un miroir où se reflète fidèlement l'image d'un groupe, disons d'une famille entière, l'année 2009 n'a pas signifié pour le président Othman Benjelloun un simple anniversaire, si grand fut-il, mais le point de départ d'une autre vision, l'ouverture vers une autre et nouvelle vie de groupe.
Tant et si bien que le décor choisi par ses soins pour servir de cadre à la célébration colorée, mais sobre du 50e anniversaire, a vite emporté les convives dans un périple interplanétaire où se croisent, ici étoiles-planètes, là grandes agglomérations et mégapoles aux tours infinies. L'espace est ainsi réduit, ramené à la dimension de l'Homme et ce dernier reste le maître de son destin. Il est incliné à sa seule et propre volonté, en effet de la volonté celle-là même dont Othman Benjelloun fait le ressort de l'activité et du succès.
Le succès de BMCE Bank ne tient pas seulement à une courbe, fût-elle la plus exponentielle et la plus extatique. Non plus seulement à son extension régulière depuis quelques années maintenant. L'invocation ce soir du 24 octobre 2009 du titre «BMCE Bank of Africa» relevait, outre la prospective, d'un exercice géo-économique subtil : dans l'esprit de Othman Benjelloun, c'est une projection continentale, une dimension humaine aussi large que peuvent l'être un jour l'unité de l'Afrique, la cohésion de ses peuples fédérés sous la même bannière et une prospérité partagée.
La projection dans l'avenir d'une banque aussi modernisée que l'est BMCE a fait dire à son président qui reste aussi son principal animateur : « Aujourd'hui samedi 25 octobre 2059, vous nous faites l'amitié de venir célébrer avec nous le 100e anniversaire de la création de ce qui était alors appelé la Banque marocaine du commerce extérieur et qui, depuis, est devenue le grand Groupe financier continental africain : BMCE Bank Of Africa» ! L'anticipation n'est pas ici une clause de style, c'est déjà, tracé en pointillé avec une quasi précision d'horloge, l'histoire de l'avenir. Et le président Benjelloun, d'avoir enchainé : «Le Groupe BMCE Bank of Africa est demeuré fidèle à sa vocation et à sa tradition séculaire d'ancrage à l'international et, depuis cinq décennies, au continent africain. L'ensemble de nos implantations de par le monde en Europe, aux Amériques et en Asie est tout orienté au service du continent africain et ses 2 milliards d'habitants…»
Avec une conviction chevillée au corps, une conscience aiguë que l'histoire renverse ses propres schémas, les empires se faisant et défaisant, il a fait ensuite le plaidoyer «pro domo» de son continent de prédilection, l'Afrique, qui « était considéré à l'orée des années 60 du siècle dernier comme le «continent oublié », qui est devenu un ressort-clé de la croissance économique mondiale, le réceptacle de nombreux flux d'investissements, des économies qui ont émergé au cours des 50 dernières années, à savoir la Chine, première puissance économique mondiale, l'Inde et le Royaume du Maroc».
Et de préciser que le groupe BMCE Bank Of Africa, ce sont 111 nationalités différentes, de toutes confessions et procédant de 5 continents. Dans la foulée de la projection dans le futur, qui n'a pas pour autant éloigné la salle, dans ce voyage syntagmatique, emporté par un vaisseau spatial au beau milieu de la galaxie BMCE Bank Of Africa, ce sont des temporalités qui défilent, étoiles infinies, espérances nouvelles ressurgies, et puis cette irréductible destinée de l'Homme qui est invité à troquer les vieux moyens de paiements, pièces à métal, papiers billets, chèques voire même cartes contre des nano-puces électroniques « embarquées dans le prolongement de notre corps, de nos mains, de nos doigts où se trouve loger le Nano-Terminal».
Le 50e anniversaire de BMCE Bank ne se limitant pas à une ou deux célébrations, non plus à quelques diverses manifestations, il ne saurait être apprécié à sa juste valeur que mesuré à l'aune d'une autre dimension : la volonté de feu S.M. Mohammed V qui avait présidé à la fondation de la banque, le soutien de feu S.M. Hassan II qui a lui a donné en 1995 une autre impulsion et, enfin, les encouragements et la bienveillance que Sa Majesté le Roi Mohammed VI lui prodigue dans son expansion et sa modernisation. ---------------------------------------
Sérénité à toute épreuve
L'année 2009 traduit pour BMCE Bank une large confiance, une sérénité à toute épreuve. La banque, ouverte sur l'Afrique, implantée au cœur de la City à Londres, continue d'inscrire à son actif d'immenses prouesses et ses indicateurs sur le tableau des valeurs boursières se maintiennent dans le vert. Le groupe inscrit, désormais, sur son fronton cette rédhibitoire devise du futurisme, il décline une identité affirmée : l'internationalisme ! Il met à profit les nouvelles technologies, optimise les innovations en produits, invente ici et là les produits, relève défis et challenges. Plutôt qu'une pause dans le fil du temps, l'année 2009, devenue une année charnière, se déploie comme un nouveau chapitre de l'histoire d'une banque qui, il ne faut guère l'oublier, célèbre dans quelques semaines aussi le XVe anniversaire de sa privatisation en 1995.