17 Avril 2013 À 12:40
Pour se faire, «tous les aérodromes du Maroc sont dotés de tours de contrôle qui assurent l’ensemble des services de la circulation aérienne», nous explique un responsable de la Direction de l’aviation civile (DAC). De plus, certains aérodromes internationaux où le trafic est important disposent de contrôle d’approche dont l’objectif est d’assurer la fluidité de la circulation aérienne et la gestion du séquencement des aéronefs selon les règles de priorité. Enfin, pour la phase «en route», le Maroc dispose d’un Centre national de contrôle de la sécurité aérienne (CNCSA) à Casablanca qui gère l’ensemble du trafic aérien en provenance et/ou à destination du Maroc, ou transitant l’espace aérien marocain.
Bien sûr, il existe des conventions avec les pays limitrophes pour que le transfert de l’avion et de ses informations d’un contrôle aérien à l’autre se fasse en toute sécurité. Dans ce cadre, le Maroc a établi des lettres d’agrément avec l’Espagne, le Portugal, l’Algérie, la Mauritanie et avec l’ASECNA (Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar). Au Maroc, les contrôleurs aériens sont formés à l’AIAC Mohammed VI en deux ans pour obtenir un master en Gestion du trafic aérien. L’enseignement s’appuie fortement sur des formations pratiques pour assurer l’employabilité des étudiants qui doivent, par ailleurs, avoir un haut niveau d’anglais.