Contrôle de gestion sociale, un outil de performance

Anas Alami et Rabie Khlie candidats pour la présidence

Vent de changement à la tête de l'Association des ingénieurs de l'Ecole Mohammadia (AIEM). Le nom du nouveau président sera connu le 27 juin prochain, lors du premier Congrès de l'Association, qui se tiendra à Rabat.

21 Juin 2009 À 11:57

Deux gros calibres sont en lice pour occuper ce poste, à côté de sept autres candidats, lauréats de l'EMI également.

Il s'agit de Mohamed Rabie Khlie, directeur général de l'ONCF, depuis le 21 juillet 2004 et de Anas Alami, ancien patron de Poste Maroc qui vient d'être nommé par Sa Majesté le Roi, directeur général de la Caisse de dépôt et de gestion (CDG). Cet ex-PDG de Barid Al-Maghrib, avait également été nommé par le Souverain à la tête du conseil de surveillance de la Société de la Bourse des valeurs de Casablanca (SBVC) en 2005. Les autres candidats en lice sont : Abdelouahed Jambari (Arz Assureur Conseil), Mounire Trifes (Blue Wave Management), Laila Baghdadi (Richbond) Fayçal Benyahya (Shell), Afaf Majzoub (P&G), Pr. Souissi (EMI) et Mohammed Smouni (Oncf).

Ces élections devront être réalisées sous un nouveau mode de scrutin conformément à la réforme des statuts de l'Association, opérée le 2 décembre 2006 lors d'une Assemblée extraordinaire. Le changement a porté sur le mandat des instances élues qui passe de deux à trois ans, renouvelable une fois et la tenue de l'Assemblée générale nationale qui a été remplacée par le Congrès national.

Autre réforme majeure: ce sont désormais les Assemblées générales des régions et des collectifs professionnels des Emistes qui élisent les congressistes appelés à les représenter aux travaux du Congrès national. «En renforçant les prérogatives des sections régionales, l'AIEM tient, d'une part, à accompagner la dynamique de régionalisation que connaît le Maroc, et d'autre part, à assurer une meilleure représentativité des Emistes au Congrès national», précise l'Association.
Outre le renouvellement de ses instances de gestion, l'Association des ingénieurs de l'EMI devra soumettre à la validation de ses membres sa stratégie triennale et lancer également la réflexion sur la stratégie de développement de l'Ecole.

L'ordre du jour de ce premier Congrès initié sous le thème : «L'EMI : 50 ans de défis pour bâtir le Maroc de demain» englobe également la présentation des résultats d'une étude sur la perception des ingénieurs de l'EMI par les opérateurs économiques ainsi qu'une conférence-débat autour de la thématique « Quel profil d'ingénieur pour le Maroc en Mouvement ? », animée par Abdelaziz Meziane Belfkih. Pour Mehdi Daoudi, actuel président du bureau national de l'AIEM, un millier d'EMIstes devrait participer aux travaux de ce Congrès.
A rappeler que l'AIEM, créée en 1964 compte à ce jour plus de 6.000 lauréats. Elle constitue le plus grand groupement d'ingénieurs au Maroc. Outre les instances nationales (bureau national et conseil national), l'Association dispose de 11 bureaux régionaux et de trois collectifs professionnels.
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La plus ancienne école d'ingénieurs

Construite sur une superficie de 8 hectares, l'Ecole Mohammedia d'ingénieurs (EMI) compte 8 départements, 22 spécialités, 5 centres d'excellence, un centre d'études doctorales et 36 équipes de recherche. La pierre inaugurale de l'EMI fut posée par Sa Majesté feu Mohammed V le 23 octobre 1959, soit trois années seulement après l'indépendance. Objectif : doter le Maroc d'ingénieurs de haut niveau pour asseoir le développement économique du pays. Depuis sa création, l'EMI a assuré la formation de plus de 6.000 ingénieurs hautement qualifiés.

L'EMI bénéficie d'un encadrement et d'une formation militaire, En plus des aspects techniques purement militaires, cette formation vise à doter les élèves ingénieurs de valeurs d'éthique, de citoyenneté, de rigueur et de persévérance. Elle vient ainsi se conjuguer harmonieusement avec la formation académique.
L'EMI, qui est la plus ancienne école d'ingénieurs au Maroc, est une école d'ingénieurs de haut niveau qui propose à ses étudiants un socle commun de formation aux sciences et techniques de l'ingénieur et une formation polyvalente afin de répondre au mieux aux besoins de l'évolution du milieu socioéconomique.

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«L'ingénieur EMIste s'est distingué par sa contribution dans le développement de notre pays»


Quelles sont vos
ambitions pour l'AIEM?
Rabie Khlie :
L'Association des ingénieurs de l'Ecole Mohammadia (AIEM) a été fondée à Rabat en 1964, au lendemain de la sortie de la première promotion d'ingénieurs. Indépendante et apolitique, l'AIEM constitue le plus grand groupement d'ingénieurs au Maroc. L'AIEM compte aujourd'hui plus de 6.000 ingénieurs formés dans différentes spécialités. Cet effectif dépassera 10.000 ingénieurs dans les 5 années à venir.
Notre Association ambitionne d'accompagner de manière plus forte la dynamique du développement socio-économique de notre pays insufflée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Quel est votre Plan d'action ?

Notre Plan d'action s'articule autour de trois principaux axes. Le premier axe porte sur la contribution de notre Association au développement socio-économique du Maroc, à savoir, initier et contribuer aux grands débats nationaux, promouvoir l'ingénierie marocaine, locomotive du développement du pays, et accompagner les grands projets structurants du pays.
Le deuxième axe qui porte sur l'Association, elle-même, vise à redynamiser les structures régionales et les collectifs professionnels, professionnaliser l'action de l'AIEM par la mise en place de structures permanentes et également renforcer les actions de communication.
In fine, le troisième axe concerne le développement de l'EMI. Nous proposons de mettre en œuvre les recommandations du Congrès sur le développement futur de l'Ecole, de participer à l'organisation des festivités du cinquantenaire de l'EMI et de consolider et renforcer le travail de proximité des élèves ingénieurs.

Comment sont perçus les ingénieurs EMI sur le marché du travail ?

Depuis la première promotion de 1964, l'ingénieur EMIste s'est distingué par son engagement fort et sa contribution dans le développement de notre pays. Ceci a permis d'ailleurs à plusieurs lauréats de l'EMI d'accéder à de hauts postes de responsabilité.
L'AIEM a confié à un Bureau de Conseil, une étude qui porte sur l'image institutionnelle et perception des lauréats de l'EMI par les Opérateurs économiques. Cette Etude devait nous permettre d'une part, de valoriser l'ingénieur EMIste, et d'autre part, de participer à la réflexion sur le développement de la formation à l'EMI.
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