Le travail de fond a porté ses fruits

qui l'avaient accompagnée viennent de donner raison, une fois de plus, au président de la Fédération royale marocaine de karaté, Mohamed Mouktabile, dans ses efforts pour porter ce sport là où il se trouve actuellement.

Et ce n'est pas fini ! Les efforts colossaux déployés par un bureau fédéral tout acquis à la cause du décollage du karaté sont en train de redorer le blason terni d'une discipline que les sportifs marocains en général et les pratiquants en particulier adorent par-dessus tout. De la restructuration jusqu'à la formation des cadres en passant par la réalisation de ce que toute la famille du karaté attend : le Centre national de karaté qui est en phase de construction.

Le président et son équipe ne connaissent pas de répit. Tout récemment, un stage pour arbitre s'est tenu à la salle couverte de l'ensemble sportif Mohammed V qui a connu un engouement particulier parmi les directeurs de jeu sur les tatamis. Pour donner davantage de crédibilité et d'informations à ce stage, les organisateurs se sont évertués à trouver une notoriété en la matière, l'expert italien Guiseppe
Zaccaro.

Pour en revenir aux récents Jeux panarabes, les karatékas marocains, comme à leur habitude, n'ont pas lésiné sur les efforts physiques sur les tatamis pour occuper les place d'honneur au sein du gotha arabe qui tient le karaté marocain en très haute estime. Six médailles (1 en or, 3 en argent et 2 en bronze) constellent, désormais fièrement, le tableau de chasse du karaté marocain.

A tout seigneur tout honneur, c'est le Meknassi des club de champions qui a défrayé la chronique en occupant la plus haute marche du podium avec bien sûr, en bonus, l'or du champion. Hicham Halim, puisque c'est de lui qu'il s'agit, n'a pas fait dans la dentelle. Agé de 22 ans, appartenant à la catégorie des -75 kg, il se mettra en évidence dès l'âge de 18 ans.

Et depuis, il n'a pas encore trouvé d'adversaire à sa mesure. Une première petite déception lors du championnat arabe d'Agadir organisé en mai dernier, le jeune prodige va remettre les pendules à l'heure lors de la Coupe internationale Sa Majesté le Roi Mohammed VI organisée chaque année par la Fédération royale marocaine de karaté. Une compétition à laquelle sont invités les grands noms du karaté mondial.

Une opportunité que le jeune Hicham ne peut laisser passer. Comme pour confirmer sa forme du moment, il continuera sur sa lancée lors du championnat arabe du Caire. Le second champion, toujours dans le Kumite (+80 kg), n'est autre que le sociétaire de l'Olympique de Casablanca Redouane Abouyahya, qui s'est accaparé de l'argent.

Il fut à la hauteur des attentes. Le Casablancais aurait pu faire mieux. Mais qu'à cela ne tienne ! Il est jeune, la Fédération se chargera de lui offrir une autre opportunité où il pourra briller. Une autre médaille d'argent est tombée dans l'escracelle d'un autre Casablancais. Il s'agit de Saïd Kerroud. Champion du Kumite (-60kg), ce Casablancais de Hay Mohammadi n'est pas à négliger. Un garçon pétri de qualités. Ses atouts ne manqueront pas de le mener loin, très loin. Pour commencer, ce sont les championnats arabes. Le reste viendra.
En ce qui concerne le bronze, il est inutile de rappeler que ce fut l'œuvre de nos féminines.

Rahima Nouasse, sociétaire du même club que le médaillé d'or Hicham Halimi, le club des champions de Meknès, s'est particulièrement défoncée pour rapporter une médaille. Quoique l'adversité fût coriace, il n'en demeure pas moins que la Marocaine a combattu bec et ongles sans jamais se laisser impressionner.

Dommage que les efforts n'aient pas atteint l'envie de bien faire de la jeune Marocaine. Le Kumite féminin n'a pas à se plaindre de pareille combattante. Une autre médaille de bronze est venue peupler le tableau de chasse des karatékas marocains. Ils vont remporter une autre médaille de bronze par le biais de Fatima Zahraa Lachgar dans le kata dames.

La Salouie d'Al Manahil est absolument fantastique ! Attendez, ce n'est pas fini ! Au Kumite féminin, c'est une autre médaille, d'argent cette fois, qui va compléter un tableau plus riche en satisfactions qu'en médailles. Il s'agit de l'argent arraché par les dames marocaines. Ces «Haoanimes» du karaté avaient fort à faire et contre les adversaires et contre l'arbitrage. Mais elles ont résisté et elles ont occupé la seconde marche du podium. Il s'agit de Fatima Zahraa Lachgar, Salma Assila, Rahima Nouasse, Fatima Zahraa Aghrdiss, Fatima Zahraa Mahmoudi.
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Kiaï, le cri de guerre !

C'est le cri de guerre lancé, contre les abus, la désinformation, la mauvaise structure, et la malhonnêteté, par le président de la Fédération royale marocaine de karaté, Mohamed Mouktabile, et repris en chœur par le bureau =fédéral.

Depuis l'avènement du nouveau bureau fédéral, les choses ont pris une pente ascendante.

La discipline, livrée à elle-même, ne pouvait apporter que l'anarchie et le laisser-aller. Aujourd'hui, tout ce qui pourrait freiner la marche de ce sport a été simplement et purement écarté, voire extirpé de la racine.

Restructuration, confiance, crédibilité, édification sont les maîtres mots d'un sport qui en dépit de la violence qu'il démontre initie la noblesse et la défense des vertus du sport.